Sherlock 21st Century
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Sherlock 21st Century

Forum RPG inspiré par la série Sherlock de la BBC
 
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 "A night raft and a hearse. Decline is beauty."

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Faye Klein
Civil | I am the Heaven. The Deathly Heaven.
Civil | I am the Heaven. The Deathly Heaven.
Faye Klein

•Messages : 84
•Né(é) le... : 17/01/1985
•Arrivé(e) le... : 23/07/2011
•Âge : 39
•Fiche : The Undertaker
•Thème : [url=LIEN]BLAH[/url]

ID.
☂ Profession: Croque-mort
☂ Casier Judiciaire:
☂ Rumeurs:

"A night raft and a hearse. Decline is beauty." _
MessageSujet: "A night raft and a hearse. Decline is beauty."   "A night raft and a hearse. Decline is beauty." EmptyDim 24 Juil - 19:10

Must be so boring in the little head of yours !


"A night raft and a hearse. Decline is beauty." Fistanalyze
Nom : Klein (Hu 湖)
Prénom(s) : Faye 筏 夜 (Fye), Eden
Sexe :
Date et lieu de naissance : 19 janvier 1985 –Guangdong, Chine
Groupe : Civil
Métier/Etudes Croque-mort/ Thanatopractrice - Accessoirement traductrice
Ft [Jun Ji-Hyun -actuellement Gianna Jun-]

"A night raft and a hearse. Decline is beauty." Andthen

Physique


Recueillie par un bras de la lune,
Princesse aux couleurs de la nuit noire
Qui par son éclat d’argent du soir
Teint les roseaux proches d’amertume.


Un visage inscrit dans la craie blanche des falaises, si pâle que même les morts penseraient qu’il est l’un des leurs. Un visage lisse comme du marbre lorsque les yeux sont clos, dont les traits fins sembleraient ciselés par les ciseaux expérimentés d’un orfèvre. Harmonie lunaire brusquement troublée par le jet noir des yeux, choix du dessinateur et de sa plume, comme une tentative brillamment réussie de rendre vivant ce personnage au corps glacé.

Un regard vif, à la fois sombre et lumineux, avec cette flamme qu’est la curiosité qui brûle au fond de l’iris. Un regard qui rend ardent cette figure encore jeune. Un visage d’enfant, qui ne paraît pas tant avoir déjà 26 ans… On approche de la trentaine, on vieillit… Mais deux nattes, bien rangées chacune d’un côté, suffisent à lui enlever dix années. Il serait tellement facile alors d’aller voir ce marchand là-bas, et de lui demander mièvrement : « Monsieur, je voudrais une glace à la fraise s’il vous plaît ! ». Et puis reprendre son apparence, lâcher ses cheveux ébène comme les cercueils où on étend sa clientèle, pour redevenir l’exécuteur de la bien ingrate tâche que nous ont confié les poupées de cire.

Et cet ange qui conduit les gens au-delà de la mort.

La simplicité est l’habit de la perfection.
[Wladimir Wolf-Gozin]

Pas besoin d’en faire des tonnes, les fantômes ne vous demanderont pas en mariage.
Pas besoin de se faire remarquer, c’est le meilleur moyen de ne rien apprendre.
Un haut, un bas, des chaussures suffisent. Ne dit-on pas que pour être soi-même il faut être naturel ?
Ne pas être très grand, avoir une taille normale, de gabarit passe-partout pour se fondre au milieu des autres. Être une ombre, l’ombre de ceux qui passent, l’ombre de soi.

C’est bien aussi la mode. C’est bien aussi les uniformes. C’est bien de se déguiser, de jouer à être quelqu’un d’autre. Ou si ce n’est pas bien, au moins est-ce utile. Les gens ont des yeux qui se laissent tranquillement troubler, un soupçon de maquillage, un chapeau et une écharpe sont à peine nécessaires pour changer. Devenir mannequin, se transformer en écolière, ressembler à une prêtresse n’apporte pas forcément le salut de Dieu.

Un esprit sain dans un corps sain.
[Juvenal]

Mangez 5 fruits et légumes par jour pour demeurer en bonne santé ! Bougez pour rester en forme! Pratiquez un sport régulièrement !
Dites-moi, madame la voix off, et pour se défendre, que fait-on ? Pratiquez des arts martiaux, apprenez à manier les armes. A feu ou blanches. Dans la défense, jamais dans l’attaque.
Et quel est le plus important ? Courez. Toujours plus vite, pour fuir, pour poursuivre, pour rattraper un taxi, pour être à l’heure. Courez jusqu’à en avoir mal aux côtes. Et quand vous aurez mal aux côtes, courez quand même.

Mais une fille se doit d’être délicate. Et prendre soin de soi. Les blessures doivent demeurer invisibles. Cachez-les là où on regarde le moins. Que votre plaie au poignet soit masquée par des manches longues, que vos bleus aux genoux ne soient pas tant dévoilés. Il faut rester propre, voyez-vous.



Caractère

Double moi, double jeu,
Facettes multiples d’une même pierre
Qui appartient au Ci/el et à la Terre,
Et se fiche de Dieu.


Il est d’une banalité que de se montrer serviable, affable et humble. Peu excitant, perte de temps. Être normal c’est ne pas se conformer au bon plaisir des autres, c’est vivre pour soi, pour sa propre quête du Saint Graal. Tous les chemins mènent à Rome, certainement. Mais si on peut éviter les détours, c’est tout aussi agréable. L’Altruisme a du bon quand il n’est que feint, l’Egoïsme se doit d’être là en permanence, il fait partie de l’instinct de survie.


« Tout homme s’enrichit quand abonde l’esprit »
Devise de la maison des Serdaigle, Harry Potter
J.K. Rowling

La curiosité. Comme une étincelle magique, elle peut perdre un homme ou le sauver. Elle nourrit celui qui en est affamé, sans jamais le rassasier. Le monde est surprenant, il y a tant à apprendre, encore et encore ; tant de choses à savoir, qu’on ne saura peut-être jamais. Répondons d’abord aux questions où les faits sont là, celles où la logique et vraisemblance sont présentes. Les autres, laissons-les pour plus tard, laissons-les à ceux qui ont déjà traversé le pont.
Tout repérer, ou du moins, ce qui est repérable. Observer mais ne pas regarder. Se taire pour écouter. Ce sont les meilleurs moyens pour apprendre. Bien sûr, parfois on n’en est pas plus avancé, mais quand même déjà un tout petit peu plus que si on ne l’avait pas fait.

« Nous sommes tous obligés, pour rendre la réalité supportable,
d’entretenir en nous quelques petites folies. »
Extrait de A l’ombre des jeunes filles en fleurs
Marcel Proust


Aimer son métier. Aimer ce qu’on fait. Aimer ses cadavres. On les aime, non ? Alors parlons-leur ! Ils ont été bien vivants à un moment, et on leur parlait. Pourquoi s’arrêter de parler avec quelqu’un pour la seule raison qu’il ne répond plus ? C’est injustifié, assurément. Alors pour apaiser leur solitude, rassurons-les. Faisons comme si de rien n’était. Certains parlent à des chiens, des chats, des plantes… C’est le comble de l’absurdité ! Aimons nos morts, ne leur parlons pas de regrets, cela ne mène à rien et les nouvelles du Times d’aujourd’hui sont nettement plus intéressantes.

Quoi de plus beau qu’une femme passionnée ? Ecoutez-la, voyez, elle s’évertue même à faire rire son amour ! Humour noir mais son époux n’est-il pas le Faucheur de nos âmes ? On ne revient pas en arrière, à quoi bon pleurer les souvenirs des êtres disparus ? Il vaut mieux en rire. Rire et ne pas avoir peur de l’inéluctable, car cela de servirait à rien vu qu’on ne peut l’éviter.
Le morbide la suit partout. Faisons-en un compagnon de voyage. En ce cas, il vaut mieux s’entendre avec, non ?


« L’enfant et la personne âgée n’ont pas grand-chose de différent :
Les deux font des caprices et sont entêtés. »
Maman

Ne veut rien entendre, n’en fait qu’à sa tête. Réagit au quart de tour. Il faut préserver son égo, voyez-vous. Ne pas s’écraser, vouloir être dans le juste. Assumer pleinement les sept péchés capitaux qui nous ont été désignés. Envie. Orgueil. Avarice. Paresse. Colère. Gourmandise. Luxure.
La luxure n’est qu’un vice, facile à éviter. Un boulet qu’on n’est pas obligé de traîner.
La Gourmandise va de paire avec l’Envie. Désirer se remplir pour ne pas s’ennuyer.
La Paresse surgit lorsque l’on n’a plus d’envie. Savoir l’évincer est toujours une bonne chose.
La Colère apparaît quand l’Orgueil est blessé. Il faut apprendre à contrôler l’un et conserver l’autre. Etre fier équivaut à être sûr. Etre sûr évite les faiblesses. Les faiblesses entraînent les erreurs.
Et l’Avarice. Certainement le pire des fléaux. Il n’apporte rien. Ignorons-le.

Ne retenez que l’Envie et l’Orgueil et vous vivrez. Et si vous chancelez, si vous avez peur, attendez-vous aux conséquences.

Être susceptible, c’est humain. Ne me vexez pas, je suis rancunière. Avoir ses principes, ses dogmes, ses lois. Être loyal envers soi, avoir la conscience la plus légère possible. Pour tenter de ne jamais regretter.


« L’art du camouflage consiste à se dissimuler en étant vu de tous ! »
The Great Game
Sherlock

Au théâtre, les comédiens se griment le visage, portent des masques. Pour expliquer un devoir non fait, un élève sortira une excuse invraisemblable ou bien vue et revue. Derrière la caméra, les acteurs apprennent leur texte, miment ce qu’on leur demande, pour au final faire pleurer un public ou l’angoisser. Changer d’humeur, jouer un rôle. Mentir. Mentir. Un peu. Un peu beaucoup. Mentir pour se préserver. Singer. Singer la tristesse, la douleur, la compassion. Faire croire qu’on est niais. Amener les gens à parler. Maquiller un mort ou un vivant, c’est la même chose.
Maîtriser tout cela. Ne laisser personne nous atteindre.


« Les vérités cachées, ça n’existe pas. Les vérités ne se cachent pas.
C’est notre étrange cécité qui nous empêche de les percevoir… »
Jade et les sacrés mystères de la vie
François Garagnon

Personne ne voit les mêmes choses qu’un autre. Parce qu’on a chacun une façon de regarder. Et même si certains ne sont pas d’accord, on a tous des qualités. Parfois elles passent inaperçues. Parfois elles n’ont pas l’air d’en être. Les gens regrettent toujours d’être aveuglés, mais quand quelqu’un fait preuve d’éveil, quand une personne se montre clairvoyante, elle peut gêner, on a la brusque impression qu’elle fouine. Ou alors j’ai dit quelque chose de mal ? J’ai mis les pieds dans le plat, je suis à côté de la plaque ?
Ne pas faire une chose à moitié. Est-ce une bonne ou une mauvaise attitude ? Avoir de la volonté. Ca dépend de quoi, me répondrez-vous. Ca dépend aussi de comment c’est pris, rétorquerai-je…
Quoiqu’on en dise, le plus grand respect, on le doit d’abord aux règles morales qu’on s’est établies. Parce qu’en cas contraire, cela signifie la perte de soi-même. Être honnête dans son esprit. Être réglo.


N’empêche que sous un angle, ce n’est pas un bilan si horrible, somme toute~ !



Ses relations :

Parents :: Êtres inconnus, dépourvus de visage, de voix, d’habitudes. Mais qui ont offert la vie à cette masse de chair. Pour l’effort que cela vous a demandé, merci. Des origines vers un lac. Un lac anonyme. Indice bien trop vague, c’était un village entier qui portait ce nom, dans les temps lointains de l’attribution. Partis, éparpillés, pas spécialement envie de vous retrouver.
Et vous tuteurs. Tuteurs mais pas parents, aucun lien de sang. Vous êtes morts, mais par votre mort, vous m’avez donné une vocation. Pas d’amour particulier à votre encontre, juste de la gratitude et du respect. Echangée contre de la monnaie, mais les dépenses qui s’en sont ensuivies –école, vêtements, sorties, argent de poche- vous ont coûté plus cher probablement. Vous n’étiez pas intéressants, sauf peut-être sur la fin. Mais vous m’avez nourrie, soignée, logée, éduquée. Pour ce que cela vous a demandé, merci.
Mais ne prenez pas trop la grosse tête, ça s’arrête là.

Les cadavres :: Mes amis, que vous êtes beaux ! Votre pâleur est pure, vos yeux saisissent la profondeur de l’infini, votre corps tout entier se révèle passionnant ! Vous ne me contredites pas ni ne parlez à tort et à travers ! Et malgré cela, vous parvenez à me captiver… Quel charme ! Restez comme vous êtes, et ne perdez rien d’intéressant. Je me charge de vous mettre en beauté, allez !

Sherlock Holmes :: Vous êtes intelligent monsieur ! Et même plus ! Beaucoup d’éléments dont il faut prendre l’exemple… Véritablement captivant ! Divers efforts mis en œuvre pour parvenir à des exploits semblables, pour essayer de vous imiter. Par rivalité, je dirais que vous m’énervez. Par professionnalisme, je vous remercie de m’envoyer tant de clients. Cela dit, si vous pouviez arrêter de les mutiler, je vous en serais pleinement obligée.

Docteur Watson :: Ah oui… croisé au détour d’un couloir, alors que les pieds –charmants membres s’ils en sont- nous conduisent vers ce lieu saint qu’est la morgue. Un bon médecin à ce qu’on chuchote. Et qui a fait la guerre évidemment. Ai écouté aux portes. En passant. Mais aurais pu tenter de le deviner. A l’air humain. Très humain. Bah il en faut, pour être médecin. Suit Sherlock Holmes comme un chien. Ils ont l’air vraiment proches tous les deux. Mais vu comment ce doc’ regarde les filles qui passent, on peut être sûr qu’ils ne sont pas ensemble. Booof…

Molly Hooper :: Elle fait bien son travail. Bien sûr, croque-mort côtoie forcément médecin légiste. Peut-être qu’à force de ne rien trouver à dire aux vivants on s’efface ? Après tout, si on marque peu les mémoires, au moins remarque-t-on les autres. Mais… Pourquoi laisser ce dingue de Sherlock Holmes massacrer ainsi l’œuvre parfaite d’un corps sans vie ?? Voyons, miss Hooper ! Vous n’avez pas honte ? Et ça rajoute du travail que de les maquiller plus encore ! Enfin… Offrez-moi des carcasses blanches, autant que vous en avez, ça me consolera.

Très cher éditeur…:: Seule l’irritation peut se faire ressentir quand on vous voit. Vous chipotez, vous ne savez pas lire entre les lignes. Et pourtant vous avez besoin qu’on traduise tous ces textes qui ont l’air si merveilleux, si délicieux. Allez au diable mais laissez donc les écrits, c’est un plaisir que de les déchiffrer.

Collègues :: (parce que oui c’est une vocation) Normal. Rien à signaler. Bosser ensemble, se croiser, s’oublier. Des garçons, des filles… Qui parlent de tout, de rien et font des pauses café. Ceux qui travaillent à l’agence comme conseillers, ceux qui font le même boulot qu’elle, ceux qui sont maîtres de cérémonie. C’est vaste le métier de pompes funèbres, vous savez !
Mary : C’est bien la seule collègue dont Fye se souvienne. Sans doute parce qu’elles se sont souvent retrouvée à avoir les mêmes horaires ou à devoir collaborer. Et peut-être aussi parce que le prénom est courant et donc facile à retenir. Elle est certainement celle qui se rapproche le plus de ce qu’on appelle « amie » : une copine. Et il ne faut pas confondre amitié et copinage. Parler travail, sortir parfois. Une vraie langue pendue. Mais bon, elle n’est pas méchante dans le fond.


Histoire

Il était une fois, une gentille petite fille aimée de ses parents.

Non. Cette introduction est erronée, complètement erronée. La bonne version serait plutôt celle-ci :

Il était une fois, une petite fille dans un orphelinat. Une petite fille de sept ans, pas plus haute qu’un dossier de chaise, qui paraissait absorbée par l’ouvrage entre ses mains. Les Trois Royaumes, écrit par Luo Guanzhong, livre de chevet de tous les Chinois, déniché au fond de la bibliothèque. Peu fournie mais qui contenait tout de même des Classiques. Un dictionnaire posé à côté l’aidait dans sa tâche.

Les pas qui grincèrent sur le gravier lui firent relever la tête.

Trois personnes s’avançaient, traversant la cour ensoleillée et sèche. Sœur Yan et un couple. Ils discutaient vivement et se rapprochaient. Peut-être serait-il judicieux de refermer le manuel. Un peu de poussière fuma.

Ils étaient arrivés à sa hauteur. Etrangers. Elle, cheveux châtains, joues creusées, taille européenne, blanche et Chanel. Française. Lui, tignasse blonde, nez de diable, grand, pâle et smoking respectable. Nordique. Fortunés. Ou du moins, ils vivent dans l’aisance.

-Tenez ! La voici ! Faye, viens par là !

Qu’est-ce qu’ils sont grands… Où bien les Chinois étaient-ils vraiment petits ?

-Bonjour. Enchantée de vous connaître. Je vous remercie de bien vouloir me prendre en charge.

Flottement. Eh bien quoi ? C’est bien pour cela que vous êtes-là, non ?
Oh ! Une tache. Une tache d’encre qui obscurcit le tissu, là, juste sur la manchette ! Et une proéminence, ici, sur le majeur. Vous tenez beaucoup la plume, monsieur ? Tant mieux, ça veut dire qu’au moins vous êtes un intellectuel. Et qu’il y aura des livres.

La suite, la gamine ne l’écouta pas. L’entendit sans y prêter la moindre attention. Brouhaha. Ah oui. Revenir dans un mois. Le temps d’être en règle. Très bien, l’air sympathique, pas trop méchants. Tu vas bien t’amuser, tu auras une chambre pour toi toute seule. Au revoir madame et monsieur Klein.

Cinq semaines plus tard, l’oiseau s’envolait vers l’Angleterre.


Un radeau. Une nuit. Embarcation nocturne qui dérive sans attache. Solitaire.

Elle avait débuté sa nouvelle vie en changeant de nom. De Hu Faye, elle était devenue Faye Klein. L’enfant trouvé abandonné près d’un lac alors que le ciel s’endormait, le nourrisson de dix mois avec la plaquette de bois autour du cou était à présent au sein d’une famille, une famille à laquelle elle ne semblait pas appartenir. Visage asiatique pour pays, foyer et nom blancs. Et puis, sur la carte d’identité, parce qu’il en fallait bien une, on a décidé qu’elle aurait un prénom qui sonne mieux, un prénom qui la rendrait banane et non pas citron. Eden. Comme ce jardin du Paradis, à toi qui devient l’enfant merveilleux qui comblerait notre couple. Tu seras Eden.
Ils vivaient dans une belle maison, à Brighton. Tranquille. Elle qui, nostalgique de son pays natal, lisait Proust et Troyat. Lui qui aimait la peinture et Braque. Tous deux voulant la meilleure éducation pour elle, venue de si loin. Parfait, elle ne s’en plaignait pas. Elle aimait apprendre, elle aimait découvrir. Et se révéla douée pour les lettres et les langues. Français, anglais, chinois, japonais, espagnol, braille et signes. Se remplir le cerveau pour sentir tout cela découler dans les veines, dans l’esprit.

Mais pourquoi être différent choque à ce point ? Je suis comme vous, j’ai un nez, une bouche, des yeux, des bras, des jambes. Et des oreilles. C’est donc si terrible d’être adopté ? Quel esprit étriqué ! Je ressens de la fierté, j’ai de la chance d’avoir multiples cultures en moi. Si différent est un synonyme d’unique, alors j’admets l’être volontiers. J’ai décidé d’être dans le bon, et vous autres camarades, pouvez me brimez, vous moquez, mais je m’enferme dans mon orgueil et laisse vos piques ricocher. Je me venge en cherchant plus, en m’enrichissant plus, en devenant plus acide. Si vous m’atteignez, alors je vous le rendrais. A moi de décider de votre mérite. Les enfants sont cruels et peuvent donner envie à leurs victimes de l’être plus encore.


Et c’est alors que survint l’accident. Banal. Il faut juste se dire que cela n’arrive pas qu’aux autres. La prochaine fois que vous vous rendrez au travail, attachez votre ceinture, n’essayez pas d’être à l’heure. La Faux de la mort a revêtu l’apparence du prochain camion.

Et c’est un voile noir.

Faye Eden Klein avait 12 ans. Et cet événement la marqua profondément.
Elle n’avait pas pleuré, ni à l’annonce du drame, ni à l’enterrement. Non. Ses yeux brillaient mais ne contenaient pas d’eau. Non. Ils brillaient parce qu’ils étaient fascinés. Elle qui cherchait ce que la vie avait de si spécial pour qu’on lui répète combien elle était précieuse, venait de découvrir le Pourquoi. Parce que la Mort était belle. Parce qu’un corps sans vie est capable d’émouvoir beaucoup plus que lorsqu’il en est pourvu. Beauté.
Imaginez la réaction de la mère quand, un sourire aux lèvres, encore habillée de deuil, sa fille lui annonce : « Mère, c’était magnifique ! J’aimerais encore voir des corps, voir s’il émane d’eux tous la même splendeur froide que sur Père ! »
Effroi. Un fil se cassa net entre elles. Cette… personne était assez folle pour aimer la Fin, pour être intriguée par un cadavre. Et l’étrangeté peut faire fuir.

Faye cessa d’apporter de l’intérêt à l’égard de sa mère adoptive. Tant pis pour elle. Et le terme réfrigérant de Tutrice s’instaura dans son esprit.


Dépaysement total. A peine trois mois s’étaient écoulés depuis la disparition du chef de la famille Klein quand sa femme prit la ferme résolution de déménager. Oui, vraiment, trop de souvenirs l’emplissaient à chaque fois qu’elle se promenait dans la ville. Et cela lui faisait mal. Il valait mieux tout reprendre à zéro. Partir vers Londres. Echapper au passé en se perdant dans cette foule d’excentriques. Voir ailleurs. On ne lui demanda pas son avis à Eden. Pas plus que lorsqu’on lui avait dégotté ce nom. Mais c’était comme ça. Nouvelle maison, nouvelle école. Nouveaux enfants à côtoyer. Pas particulièrement sympas ou méchants mais elle avait pris l’habitude de lire entre les cours et de se réfugier au calme. Des amis ? Non, juste de la camaraderie. A l’orphelinat elle avait déjà connu ça. Genre on s’entend bien, on rigole bien mais à partir du moment où on prendra des chemins dissemblables on ne traînera plus ensemble. On s’attache en extérieur mais au fond, on s’en fout, on est tous interchangeables.

Elle écrivait. Encore, encore, encore. Pour connaître, pour s’oublier. Avec sa plume, elle signait ses petits textes avec son nom. Le vrai. Celui qui devenait le sien. De Faye, elle raccourcit à Fye. Plus court, plus froid aussi peut-être, plus exceptionnel assurément. Elle n’aimait pas taper à l’ordinateur. Car alors les mots perdaient leur sens et leur âme. Elle écrivait jusqu’à s’en faire mal à la main, ou dessinait les images qui apparaissaient en flash dans sa tête. Et quand ce n’était pas le cas, elle feuilletait, épluchait, se renseignait sur les drôles de questions qui l’habitaient. Qui des Egyptiens ou des Chinois avaient inventé la momie ? Un corps mort brûle-t-il plus vite qu’un corps vivant ?
Sa… Tutrice la laissait faire. La douleur d’avoir perdu son époux était toujours présente. Celle de voir que l’enfant à qui elle avait donné une vie, une identité, considérait que le Trépas était la plus merveilleuse invention du monde s’ancrait dans le désespoir en elle.

Et puis Faye alla plus loin.

Quelques semaines après ses 14 ans, une interrogation trotta dans ses pensées : Au bout de combien de temps une personne qui se tranche les veines perd-t-elle connaissance ? Combien de sang se déverse-t-il alors ? Oh non, ce n’était absolument pas un acte suicidaire, juste une curiosité qui voulait être satisfaite. Essayons.
Le liquide rouge coulait abondamment sur l’émail du lavabo. Ca ne faisait pas spécialement mal, ça picotait un peu. En attendant, cette jeune fille en chemise de nuit contemplait avec jubilation son poignet devenu pourpre, un chronomètre dans l’autre main. La porte s’ouvrit dans son dos. Mère adoptive affolée de voir la salle de bain allumée à trois heures du matin… Et de la trouver ainsi. Mince. Elle qui sentait son être s’engourdir ne put pas appuyer sur le bouton « stop ». Il lui avait été arraché. Un vague cri lui parvenait au loin. Tais-toi. Tu as tout gâché. J’allais enfin savoir !

Faye Eden Klein pesta intérieurement tandis que la mer sombre l’emportait.

Tiens petit radeau balloté, de la lumière ! Est-ce le jour qui se lève ? Je déteste le soleil, il fait mal aux yeux. Ah non, c’est une lampe. Une lampe dans la nature ? Ca n’a aucun sens ! Mais je touche du tissu sous mes doigts. Un lit. Forcément. Assemblons tout cela. La réponse est hôpital. Justement, voilà cette odeur de désinfectant. Elle n’est pas si désagréable.

Saint Bartholomew’s Hospital.

Bonjour Docteur. Non, je vous répète que ce n’est pas un acte issu d’une dépression, juste une expérience ! Une simple expérience ! C’est cela. Allez, c’est bon les sermons, vous n’y comprenez rien…

Vous m’avez enlevé les perfusions. Merci. Et au fait, au bout de combien de temps faut-il à un corps jeté du cinquième étage pour toucher le sol ? Je prends appui, on verra, et puis je…
Aaah ! Ne me tirez pas en arrière ! Ok, ok, j’arrête de chercher des réponses à ça, ok, j’accepte d’aller voir votre stupide psy. Mais lâchez-moi !

Ouf. Ca a pris longtemps mais ça va maintenant. Je peux me déplacer à ma guise, le temps de me remettre, soi-disant. Il y a un laboratoire ici. C’est fascinant… Et… Oh merveille ! Voici donc la morgue… Il fait froid. Ca rafraîchit. J’aime. Calme. Classique. Et là, ce sont tous des cadavres ? Quoi, il faut que je remonte dans ma chambre ?! Rah, d’accord.


Et sur la copie d’orientation, à la question « Que voulez-vous faire plus tard ? », tracés à l’encre bleue en écriture serrée : « Je veux devenir croque-mort. »

Vous n’êtes pas si mauvaise ma chère Tutrice. Vous avez accepté que je m’inscrive au théâtre et aux arts du déguisement. Sans doute en espérant que cela me détournerait de mes étranges ambitions. Si vous saviez…

Le lycée. Des années qui se déroulent toutes pareilles. Heureusement que les cours sont là pour distraire les gens qui s’ennuient. Ils sont tous si… Idiots. Coucher. Sortir avec. Sexy. Ils ont tous ces mots à la bouche. Comme si cela les aiderait dans leur vie plus tard ! Ridicule. Faye quant à elle éprouva un immense soulagement une fois que ce cirque fut fini. Et un désir gigantesque de faire de la thanatologie.


Quelques études nécessaires pour la thanatopraxie. Faye s’y colla avec joie ! Et à côté, les cours qui lui permettraient de passer le prestigieux diplôme de HSK, celui qui assurerait son aptitude à parler chinois et la laisserait faire de la traduction si elle le désirait.

L’adolescente était devenue adulte. Liberté ! La chaîne qui la retenait à sa famille d’adoption était brisée ! Au revoir. Je passerai pour la forme. Liberté.


Le fameux Hanyu Shuiping Kaoshi, elle l’avait réussi ! Et ne se priva pas. Qu’il était précieux de parler une langue asiatique… Allez savoir pourquoi on cherche toujours des traducteurs, partout. Elle était également officiellement croque-mort. Une véritable passion. A-t-on déjà vu quelqu’un être aussi enthousiaste dans son métier ?

Madame Klein. Qui ça ? Ah oui, celle qui aime Proust et Troyat… Eh bien, Faye ou plutôt Fye (comme elle aimait répéter) lui rendait visite. De temps à autre. Une fois, pour rire, elle s’était déguisée en son défunt Tuteur. Masque et vêtements, en tout point identiques à ceux qu’il portait lors de son tragique dernier jour. Mais c’était de l’humour ! Juste pour rire ! Pas besoin de faire cette tête là enfin…! Bon… Certes, un peu abusé.
Quand la jeune fille allait la voir, elle ne lui adressait pas vraiment la parole. Pour dire quoi ? « Aujourd’hui j’ai maquillé la dépouille d’un comptable aux nombreux adultères et celle d’un gosse qui a bu du détergent » ? Un peu de considération quand même ! Mais il y avait toujours les livres. Des livres par milliers, qui envahissaient le salon, les chambres et l’entrée. Une bibliothèque entière, toute garnie de romans policiers. Christie, Poe, Carrisi, Higgins Clark, … Des récents, des anciens…
Et une autre avec encyclopédie, dictionnaires –médical, synonymes, poésie, prénoms…-, atlas, documentaires…

Jusqu’à ce que les paupières se ferment sur un visage vieilli, ridé. Quand on prend de l’âge le cœur fait de même. On est plus vulnérable. La flamme de la bougie peut être soufflée à tout instant.

A 23 ans, Fye trouva une nouvelle fois une poupée qui lui était liée. Glacée, immuable, impassible. Bah, ça devait arriver. Merci au fait, tu mérites qu’une dernière fois je t’appelle Mère… Après tout, c’est le plus beau cadeau d’anniversaire que tu pouvais m’offrir.


"A night raft and a hearse. Decline is beauty." Finalyp

TEST DE RP
Un minimum de 13 lignes soit 250 mots

La situation lui paraissait risible.
Les néons trop blancs qui grésillent au-dessus de sa tête. Le va-et-vient permanent du personnel hospitalier. L’horloge qui décompte lentement le temps qui passe. Le visage angoissé des gens autour d’elle. Elle qui faisait semblant de s’intéresser à son roman policier –fichu bouquin d’occasion dont les pages ne cessaient de se détacher !- alors qu’en fait elle relisait la même phrase pour la septième fois, trop préoccupée par ce qui se passait au bloc. Même ses livres, qui d’ordinaire l’absorbaient jusqu’à lui faire oublier le monde extérieur, se révélaient inutiles. Le roulement des chariots l’empêchaient de se concentrer, la ramenant toujours à la raison pour laquelle elle se trouvait là. Là alors qu’elle n’était pas en service. Là, dans cette salle d’attente à l’atmosphère sourde, oppressante. Avec un cœur battant, comme s’il se cognait aux barreaux d’une prison invisible.


Ce n’est pas le genre de chose qu’on prévoit quand on se réveille. Mais c’est ce qui arrive généralement lors de journées semblables. Des journées comme les autres. Des journées où la nuit est encore présente sous les paupières, où on se verse un café noir serré, où rien de spécial n’est annoncé.

Une bourrasque de vent l’avait accueillie quand elle s’était jetée au dehors. L’automne dorait les feuilles des arbres et ternissait le ciel déjà ordinairement maussade de Londres. Il ne pleuvait pas, il n’y avait pas de soleil. Juste la température frisquette qui vous hérisse les poils. Elle avait marché au hasard, sans but précis, sans prévoir d’aller faire un tour à la morgue. Après tout, aujourd’hui rien ne lui demandait de faire de la thanatopraxie et la direction ne l’avait pas contactée.

Les gens se hâtaient dans les rues, à pied ou dans leur voiture. Le stress des grandes villes. La ponctualité au bureau. Il y avait aussi des touristes –Japonais, Français, Italiens…- qui, munis de leur appareil photo, mitraillaient les moindres recoins que leur offrait le paysage. Ballotée entre ces deux types, elle flânait, vidée de toutes formes de pensées, au milieu de tout ce monde, à la fois homogène et hétérogène. C’était quelque chose que de se dire que ces inconnus avaient une vie, une existence particulière, qui leur était propre. Cette femme pendue au téléphone par exemple. Environ la quarantaine, quarante-cinq, trop fardée, qui se battait tant bien que mal avec son sac de course. Sans doute conversait-elle avec son gosse, resté à la maison, qui l’avait appelé délibérément parce qu’il s’ennuyait. Pour tout et n’importe quoi, il y avait une agitation.

Et puis elle l’avait remarqué.

Un petit garçon, tout seul. Sans blouson ni écharpe. Il jouait, tranquillement, sur le trottoir, avec son ballon. Un beau ballon en plastique rouge qui rebondissait sous ses coups. Probablement, l’enfant avait été confié à une nourrice, les parents au boulot, et avait échappé à la vigilance de sa gardienne. Mauvaise vigilance pleine de failles. Les bambins, c’est bien connu, si on les quitte des yeux un instant, c’est capable de bêtises inimaginables, de se mettre en danger rapidement.

Il fallait faire vite. La rue était légèrement inclinée et ce n’était qu’une question de temps avant que la balle ne roule sur la route. D’ailleurs voilà, le jouet venait de commencer à dévaler la pente, menaçant à chaque seconde d’atterrir sous les roues des véhicules.

Fye se mit à courir, courir pour tenter de rattraper le garçonnet, courir pour essayer d’éviter un drame, pour préserver une jeune vie innocente qui coursait vers la mort dans le seul but de récupérer son ballon. Ce n’était pas son style de se préoccuper des autres. Pourtant, à ce moment, le radeau faisait de son mieux pour empêcher quelqu’un de se faire engloutir par ce tourbillon noir qui se créait. Si elle se contentait de non-assistance à personne en danger, elle savait qu’elle s’en voudrait énormément. Elle ne se le pardonnerait pas.

Dans son point de départ, elle n’était déjà pas très proche du petit et malgré tous ses efforts, elle était encore trop loin de lui pour tendre le bras et le tirer en arrière. La foule ne lui facilitait pas la tâche et elle dut jouer des coudes, provoquer les regards mécontents de ceux qu’elle bousculait. De ses yeux paniqués, elle vit le gamin qui s’aventurait dangereusement sur la chaussée, inconscient du péril auquel il s’exposait.

-NON !

Au moment même où elle le rejoignait, un scooter le percuta.


La chaise métallique grinçait dès qu’elle voulait changer de position.
Blanche. Les murs aussi. Et les blouses des docteurs.
C’était assez étrange. D’habitude elle n’avait rien à faire ici. Quand elle s’était coupé les veines elle avait ouvert les yeux dans une chambre et quand elle venait bosser, elle accédait directement à la morgue. Pour une fois, elle connaissait l’angoisse de tous ceux qui attendent là. Elle aimait la Mort. Indéniablement. Parce qu’elle la trouvait belle. Mais c’était parce qu’elle la trouvait belle qu’elle considérait qu’il fallait vivre jusqu’au bout. Tant qu’on peut s’accrocher, accrochons-nous. Mais une fois que nous avons lâché, ne nous lamentons pas. Il n’avait pas encore lâché.

La porte s’ouvrit sur deux parents, l’air hagard. Fye les identifia comme étant ceux du petit garçon. Elle s’imaginait bien la scène : la nourrice qui s’apercevait de l’absence de l’enfant, la clameur de la rue à cause de l’accident, renseignements, lien, appel pour prévenir le père puis la mère. Et eux qui horrifiés, la tête vide, se précipitaient à l’hôpital indiqué.
Une rapide observation lui apporta un constat douloureux –parce que oui, elle était égoïste mais pas égocentrique- : un ventre si plat, des jambes si musclées… Jamais cette femme ne se serait surchargée d’une seconde grossesse. Si son fils mourait, alors ce serait fini, elle n’en aurait pas d’autre. Endeuillée pour toujours, livrée aux larmes et aux « si j’avais su… ».

Le battant claqua une nouvelle fois, laissant passer un médecin. Instinctivement, elle sut qu’il venait apporter des nouvelles sur l’opération de l’enfant. Elle bondit vers le couple et le chirurgien.

-Nous sommes désolés.

Fini. A peine les paroles avaient-elles franchi les lèvres épaisses, Fye eut la sensation qu’un poids lui était enlevé. Au moins, c’était définitif. A présent, le temps n’était plus aux regrets. Elle avait fait ce qu’elle pouvait. Le verdict était rendu. Quel qu’il soit, il l’était. Elle le savait, dès demain elle reprendrait sa routine, normalement, la conscience libre.

De nouveau seuls, la jeune femme se tourna vers celle qui avait été maman pendant peut-être cinq-six ans. Ses yeux brillaient de larmes, comme chez son époux. Remerciements. Pour avoir été présente, pour avoir tenté de le sauver. Et puis le fatidique :

-Nous vous sommes vraiment reconnaissants. Dîtes-nous donc qui vous êtes, nous avons une dette envers vous, Mademoiselle.

Mademoiselle en question hésita. C’était assez délicat. Et se décida. Après tout, maintenant, autant joindre l’agréable à l’utile, pourquoi s’en priverait-elle ?

-Eden Klein. Agent de pompes funèbres et thanatopractrice.


For some reason I can't explain, once you go there was never, never an honest world. And that was when I ruled the world.


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Autre chose à ajouter ? Je suis nulle en anglais… ?


Dernière édition par Fye Klein le Mer 24 Aoû - 19:07, édité 11 fois
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MessageSujet: Re: "A night raft and a hearse. Decline is beauty."   "A night raft and a hearse. Decline is beauty." EmptyLun 25 Juil - 0:16

Bonsoir,

Je préfère mettre les points sur les i immédiatement en voyant quelques détails sur ta fiche qui ne vont pas. Merci déjà de changer le « feat » où tu as écrit Ft [Saya –Blood the last vampire the movie- (Ji-hyun Jun)], nous demandons le nom de l’actrice, non un personnage fictif qui serait affreusement décalé par rapport à ce forum-ci.

Ensuite, mêmes remarques faîtes aux deux derniers arrivants : le contexte même de ton personnage.
1/ Sa place en tant qu’étudiante
J’aimerais que tu consultes ce topic concernant les groupes et que tu vois ce que nous demandons aux membres, même civils. Car une lycéenne trouvera difficilement sa place sur un forum qui touche uniquement au contexte criminel. Je pourrai juger au travers des relations, mais comme tu n’as mis que Sherlock…

2/ Sa fascination concernant Sherlock
Je ne sais pas si tu as vu la série, mais Sherlock n’est pas tant connu, à part par les policiers et ceux qui lisent le blog de John Watson (et encore, pour deux petites nouvelles mises en ligne, c’est mince, c’est court…). En bref, le forum suit les pas de la série et même si certaines allusions au canon et autres formes d’aventures, elle suit uniquement le travail de Messieurs Moffat et Gatiss. En somme, si ton personnage n’est là que pour montrer son admiration envers Sherlock… Et bien, le Rp risque de se montrer difficile, plat et sans sens.

J’ai conscience, cela dit, que ta fiche est encore en cours, que je ne peux pas juger avec uniquement le caractère et le physique, mais comme je retrouve de nombreux points communs avec les fiches de Joachim et Nélhya, je préfère placer les mêmes commentaires ici et te dire ce que tu dois éviter avant de faire une fiche complète et invalide.
Comme pour Joachim et Nélhya, je te conseille donc de faire un tour vers les prédéfinis et les membres déjà validés si tu cherches ne idée plus claire du genre de personnage que nous attendons et qui s’intégrera facilement à la vie du forum. Cela peut toujours aider.

Voilà, bonne chance, bon courage et à bientôt.
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MessageSujet: Re: "A night raft and a hearse. Decline is beauty."   "A night raft and a hearse. Decline is beauty." EmptyDim 21 Aoû - 16:42

Bonsoir...

Alors, j'ai fait le plus gros. Et j'ai tout changé... Tout tout tout!

Bon. Et parce que je ne suis pas Fye et qu'il y a forcément un truc à me reprocher:

Je m'excuse pour le retard.
Je m'excuse pour tous les désagréments et tous les dérangements que j'ai causé aux admins.
Je m'excuse pour mes déboires malencontreux et pour ceux à venir.
Pardon d'avance au cas où il y aurait des fautes.
Pardon d'avoir posté une fiche incomplète.
Et si vous pouviez me dire déjà ce que vous pensez du début, histoire que mon Test RP ne soit pas à côté de la plaque (Pardon de ce voeu égoïste)
Et si si, je jure avoir du caractère...
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MessageSujet: Re: "A night raft and a hearse. Decline is beauty."   "A night raft and a hearse. Decline is beauty." EmptyMer 24 Aoû - 19:15

DP, I know.

Voilà, j'ai fait le test RP, avec ça, j'ai terminé ma fiche, j'espère que c'est bon...

Euh, au cas où, le premier prénom de Fye sur la carte d'identité est Eden -donc elle l'utilise professionellement-, mais elle tient à ce qu'on l'appelle Faye -qui est son "vrai" prénom- et s'auto-surnomme Fye (ou pour ceux avec qui elle copine). Dois-je changer le nom du coup ou ça choquera si dans un RP je marque Eden ou Faye?

Merci à Sherlock pour avoir répondu à mes questions, aux deux admins pour le délai -non, LES délais-

Ah oui, euh, désolée pour le test RP super long...
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MessageSujet: Re: "A night raft and a hearse. Decline is beauty."   "A night raft and a hearse. Decline is beauty." EmptySam 27 Aoû - 14:49

Bonjour,

Ta fiche s'est nettement améliorée, c'est une chose certaine. Il n'y a pas tellement de fautes que ça et ça tient la route. J'attends donc John pour avoir la confirmation de ta validation.

Par contre, si Faye est son vrai prénom et que Fye juste son surnom, il vaut mieux écrire Faye Klein dans ton pseudo.
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MessageSujet: Re: "A night raft and a hearse. Decline is beauty."   "A night raft and a hearse. Decline is beauty." EmptySam 27 Aoû - 15:49

Alleluia une réponse! Pardon. C'était pas bien U_U
D'accord. Je mets "Faye E. Klein" ou "Faye Klein" suffit?
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MessageSujet: Re: "A night raft and a hearse. Decline is beauty."   "A night raft and a hearse. Decline is beauty." EmptyLun 29 Aoû - 19:16

(Désolée pour le retard... On était un peu occupées. John et moi. La reprise, forcément, c'est la mauvaise période. Et encore, nous n'avons pas mis un mois.)

Mais bref, passons.

Faye Klein, ça ira largement.
Bon, John n'ayant rien contre ta validation, c'est bon. Tu es donc validée !
Pense à passer par le topic pour faire ta demande de rang, pour intégrer complétement le groupe, et ensuite, une fiche RP.

PS : Concernant le MP que tu as envoyé à John, on ne s'occupe pas des autres forums en partenariat (sauf pour le Mad asylum puisque nous sommes les mêmes admins, c'est donc un cas à part), donc on ne peut pas te renseigner pour savoir lequel est encore actif ou non.
Le mieux est que tu ailles directement demander à ceux qui s'en occupent.
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MessageSujet: Re: "A night raft and a hearse. Decline is beauty."   "A night raft and a hearse. Decline is beauty." EmptyLun 29 Aoû - 19:59

Merci *pleure*

Je m'en vais remplir ces formalités de ce pas.

Spoiler:
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MessageSujet: Re: "A night raft and a hearse. Decline is beauty."   "A night raft and a hearse. Decline is beauty." Empty

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