Nom : Watson
Prénom(s) : Harriet dit Harry
Sexe : féminin
Date et lieu de naissance : 10 janvier 1973
Groupe : Civil
Métier : journaliste
Ft [Billie Piper]


Physique
Blonde parfois brune, Harry est une belle femme que les années et ses excès n'ont pas encore rattrapé. Ses cheveux longs sont souvent détachés, tombant sur ses épaules dans un désordre organisé. Sa peau est pâle, sans être maladive on ne peut dire qu'elle a vraiment bonne mine, un teint conféré par une exposition prolongée à la grisaille Londonienne. Ses yeux sombres lui confèrent un certain charme qui laisse rarement indifférent, ils scrutent, jugent, jaugent. On ne peut savoir vraiment si Harry se moque ou si elle est simplement amusée. Sa mâchoire est assez carré, un peu trop, un cadeau génétique de son père dont elle se serait allègrement passé, mais qui a au moins le mérite de faire ressortir ses pommettes saillantes. Sa bouche est ourlée, souvent ornée d'un sourire.
Loin du cliché lesbienne chemise à carreaux, elle aime les vêtements féminins, pantalon taille haute et chemisier, jolies robes ou jupes et talons qui mettent en valeur ses longues jambes, elle porte presque toujours des talons, dans la famille personne n'est bien grand, et elle profite allégrement de cet artifice pour atteindre le mètre soixante dix. Bien entendu, il n'est pas exclu de la trouver décoiffé, un jean usé jusqu'à la corde et un vieux tee shirt sur le dos lorsqu'elle reste chez elle. Mais après une période de laisser aller, elle apprécie d'à nouveau pouvoir prendre soin d'elle. Elle n’exclue pas non plus le maquillage, un peu de crayon pour rendre son regard plus percent, un peu de rouge à lèvre pour une touche plus glamour. Elle a assez porté le masque de la fatigue, assez vu de pitié dans le regard de ses proches pour ne plus vouloir le ressentir.

Caractère
Peu de gens peuvent se vanter de connaître réellement Harry, elle sait particulièrement bien jouer la comédie. Ses propos sont teintés d'une ironie légère ou mordante. Si elle s'est laissée aller au cynisme à une époque, elle préfère aujourd'hui l'éviter c'est trop facile d'y glisser et pour citer Oscar Wilde, un cynique est quelqu'un qui connait le prix de tout, mais la valeur de rien. Et Harry est une femme de valeurs, peut être pas celles de tout le monde. Mais la famille par exemple est précieuse pour elle, surtout lorsqu'il s'agit de son petit frère. Même au plus bas elle a essayé de faire bonne figure, force est de constater que l'alcool fait perdre au meilleur des acteurs sa force de conviction. Elle avait sa propre famille, sa femme. Clara. Harriet n'est ni possessive ni jalouse, voilà sans doute pourquoi elle n'a jamais compris cette part de sa compagne. Part qui a finit par la ronger, sans doute Harriet flirtait-elle trop. Mais elle n'a jamais pu s'en empêcher, expansive et sans conteste fêtarde, elle n'a jamais résisté bien longtemps à une jolie fille. Sans aller jusqu'à tromper le jeu de séduction l'amusait, mais ce n'était pas le cas de tout le monde. Harry n'est pas aussi forte qu'elle voudrait le paraître, le divorce l'a plongé dans l'abime. Alcoolique. Elle devenait agressive et se mis à mépriser le monde. Elle qui aimait sortir, ne supportant pas de rester entre quatre murs, passait son temps libre à ruminer avachis sur un fauteuil. Le déclic fut le retour d'Afghanistan de son frère. Cela ne se fit pas en un jour, mais elle redevint une jeune femme souriante, recommençant à sortir, mais au jour d'aujourd'hui refuse toujours de toucher à une goutte d'alcool.

Son alcoolisme a manqué de lui faire perdre son travail, en somme ce qui compte le plus pour elle. Le métier de journaliste est fait pour elle, curieuse, voir fouineuse elle sait dénicher les informations. La déontologie n'était pas réellement son fort, il lui ai arrivé plusieurs fois d'avoir des problèmes, mais ce n'est pas ça qui l'arrête. Harry n'a de toute façon pas l'intention de s'écraser, et ce devant qui que se soit, c'est une femme qui se veut forte, et si en temps normal elle est plutôt affable, un peu malicieuse, lorsqu'elle est agacée son côté belliqueux reprends le dessus. Pour être tout à fait honnête il lui en faut peu, une bousculade sans un pardon suffit à ce qu'elle aille réclamer des comptes. Mais c'est ce côté expansif qui fait tout le piment de cette femme.


Ses relations :
Mr et Mrs Watson : ses parents en sommes sont ce que l'on appelle communément des gens biens. Un peu guindé peut être. Et il est de mise de ne jamais parler de l'homosexualité, elle n'est ni approuvée, ni vraiment désapprouvée, mais ils ont toujours reçue Clara comme une amie de leur fille, que comme sa femme. Chaque visite est ponctuée d'un commentaire de Mrs Watson sur son envie d'être grand mère. Malgré tout cela, Harry refuse de couper le contact.

John Watson : son petit frère, elle a beaucoup d'affection pour lui. Elle n'a jamais éprouvé cette jalousie qu'on certains aîné vers leur cadet. Non. Elle l'a apprécié des qu'elle a vue sa petite tête blonde. Son seul regret c'est de l'avoir sans doute déçue en tombant dans l'alcoolisme. Elle l'a fait fuir, et elle en a parfaitement conscience et ce n'est pas un téléphone offert qui changera la donne.

Sherlock Holmes : le colocataire de son frère. Un véritable mystère puisqu'il ne révèle jamais rien, et la lecture de son blog s'est révélé moins intéressante qu'elle ne l'imaginait. Elle ignore encore si elle doit s'en méfier, mais on ne peut dire qu'elle est très à l'aise en sa présence, sa manie de tout analyser tout le temps lui tape sur le système, et elle se demande si la compagnie de ce sociopathe est véritablement bonne pour John.

Clara : son ex, il ne faut même plus prononcer son prénom devant elle. Harry est bien décidée à la rayer totalement de sa vie. Elle lui a fait connaître une véritable descente aux enfers. Le sujet est encore sensible pour elle, et tant que se sera le cas elle ne sera pas prête de redémarrer une nouvelle relation.

Histoire
Harry aime sa famille, mais cela ne lui ai pas toujours rendu. Aussi loin qu'elle s'en souvienne elle a toujours fait des efforts pour rendre ses parents fiers, espérant lire dans leur yeux un intérêt quelconque ou même une approbation. Mais dans la famille Watson on est assez réservé, ce n'était pas vraiment l'exemple type du foyer chaleureux. C'était même franchement austère, et elle comprends aisément que John ait coupé le contact. Il faut dire qu'elle n'a pas toujours été la grande sœur idéale. Surtout durant l'adolescence, trop extravertie, trop occupée par ses amis, trop fêtarde. Trop taquine aussi sans doute. Si le faire tourner en bourrique était une discipline olympique elle aurait eut la médaille d'or. Trop acide a se gaver des écrits de Dorothy Parker qu'elle finit par idéaliser.

La décision de quitter le nid familiale vint un peu précipitamment. L'orientation de leur fille posait des soucis aux Watson, il ne lui semble pourtant pas que John n'ait jamais porté de jugement sur cela. Mais même si aucun cri, aucune dispute ne venait perturber le calme de la demeure, l'ambiance était lourde. Alors dès qu'elle eut finit son lycée, et bien que son école de journalisme ne soit guère loin de la maison, elle se prit un appartement, cumulant comme beaucoup d'étudiant petit job et cours. Elle retournait peu souvent à la maison. Et lorsque c'était le cas c'était d'avantage pour son petit frère que pour ses parents. Désillusionné à leur sujet elle avait compris qu'ils ne se permettraient aucun reproche mais qu'ils n'accepteraient jamais non plus.

Si elle continue à entretenir des liens avec eux, c'est parce qu'elle s'accroche encore à quelques valeurs familiales. Mais elle préférait les pubs londoniens et les boîtes de la capitale. Les soirées alcoolisées et enfumées plutôt que les repas de famille du dimanche midi. Au début elle voulait sa place dans un journal en tant que chroniqueuse acerbe pour le théâtre ou le cinéma comme le fut l'idole de son adolescence. Mais rapidement elle réalisa qu'il était bien plus savoureux de commenter la vie réelle que de réduire à néant des mauvaises pièces. Son parcours était exemplaire et c'est l'un de ses professeurs qui lui dégota son premier travail au Guardian, sa plus grande joie était de mettre en valeur inefficacité de la police. Elle n'avait jamais porté dans son cœur les forces de l'ordre et ses articles connurent un certains succès. Sa vie professionnelle a toujours eut plus d'importance, peu importe s'il fallait se lever à trois heure du matin pour couvrir un événement elle y allait, non sans ronchonner mais elle y allait. Et l'arrivé de Clara dans sa vie n'a pas changé cette habitude.

Harry l'a rencontré un peu par hasard. Mais ce fut instantanément le coup de foudre, elle qui n'avait jamais vraiment eut l'envie de se poser eut soudain envie. Elle s'adoucit au contact de Clara, fit de nombreux efforts pour gommer son acidité, qui eut tendance à ressurgir lorsqu'elle la présenta à ses parents. Seul John lui fit un accueil convenable. Lui avait embrassé une carrière de médecin dans l'armée. Harry savait qu'elle n'avait rien à dire sur les choix de son frère, mais elle appréciait peu l'armée et les risques que cela faisait prendre à son petit frère. La guerre ce n'était que du sang pour savoir qui avait la plus grosse. Bien un truc d'homme.

C'est au bout de quatre ans de vie commune qu'elle et Clara se marièrent. Cette dernière insista longuement, Harry céda, mais cela ne lui plaisait guère, et ses parents frôlèrent l'infarctus, seul son père se rendit à la mairie. Mais c'est John qui l'accompagna devant le maire. Il fallut encore six années de vie commune avec Clara pour que tout bascule. Celle-ci rompit, arguant qu'elle ferait mieux d'emménager à son bureau et d'épouser son rédacteur en chef. Le divorce fut prononcer rapidement et pour Harry qui n'avait connu aucun échec, cela fut un coup dur. Elle ne parvint à se relever de la rupture, avant de le réaliser il buvait plus qu'elle n'aurait dut et allait tenir compagnie aux piliers de bar. Moins productive, elle reçut plusieurs remarques à son travail. Dépression, au lieu d’anxiolytique elle prenait du whisky trop fiers pour ne serait-ce que joindre Clara, qui était devenue l'incarnation même du mal pour Harry. Jusqu'à jeter avec rage tout ce qui avait composé un nous. Cette petite peste hypocrite qui lui reprochait le moindre sourire qu'elle adressait à une autre femme. Elle en devenait jalouse à la faire trembler, des idées noires la traversaient surtout lorsqu'elle appris que Clara avait déjà trouvé quelqu'un d'autre. Ca la pourrissait, songeant à se foutre en l'air, pensant sottement que ça n'importerait à personne. Elle s'était enfoncé si loin là dedans, devenant cynique. Elle qui avait toujours été soignée et souriante était méconnaissable.

Lorsqu'elle apprit que John avait été blessé, le retour à la réalité fut dur. Elle tenta d'arrêter, il allait venir chez elle. Mais elle ne parvenait à jeter les bouteilles, se contentant de les cacher. Mais elle n'était plus que l'ombre d'elle même. Elle avait bien du mal à se concentrer, et elle n'était certainement pas la compagnie que John attendait, aussi lorsqu'elle appris qu'il cherchait un colocataire elle ne parvint pas à lui en vouloir. Et elle lui offrit le dernier vestige de sa relation avec Clara, son dernier présent, un téléphone gravé. Par ce geste elle espérait pouvoir enfin balayer les dernière cendres de cette relation. Et elle remonta la pente, doucement c'est sur, ayant trop d'égo pour s'inscrire aux alcooliques anonymes, Harry jeta systématiquement chaque bouteille, elle commença un blog, écrire lui avait toujours vidé l'esprit, écrire des billets d'humeur, des critiques. Cela l'occupait lui permettait de songer à autre chose qu'à l'alcool qui foisonnait dans les supers marchés. Elle a repris le travail et est parvenu à faire oublier ses travers par un comportement irréprochable, mais sans nulle doute aussi parce que son rédacteur tiens à l'oeil le colocataire de son frère, il fait bouillonner les policiers et est pratiquement certains que ce type fera un jour la une des couvertures, et il entends bien être le premier sur le coup. Elle se demande comment fait son frère pour cohabiter avec cet individu et est bien décidée à le rencontrer afin de voir si la moitié de ce qui circule sur lui est vrai. En tout cas le blog de John fait de véritables émules, ses articles sont suivis avec assiduité par beaucoup de confrère et sont une mine d'information sur l'incapacité de la police à faire correctement son travail.


TEST DE RP
Assise dans le même fauteuil depuis que l'avis officiel de divorce est arrivé. La feuille est posée sur la table sur la table à côté de moi. Mon regard est tournée vers la fenêtre, je regarde sans voir la pluie tomber sur Londres. Je ne suis d'humeur à rien, dans ma main, un verre qui ne contient plus qu'un fond de Whisky. Mon esprit est embrouillé par les vapeurs d'alcool, je ne sais plus depuis combien de temps je suis assise là, une minute, une heure, un jour, une semaine ? La notion du temps s'est évaporée avec Clara. Cette magnifique peste. Elle m'a façonné, m'a assagis pour mieux m'arracher le cœur. Elle m'a conduit au mariage, je lui ai toujours reproché sa jalousie. Je n'en voyais pas l’intérêt je ne voyais qu'elle, je ne suis pas certaine de pouvoir dire la même chose à son sujet. Je souhaite bien du plaisir à sa nouvelle conquête.

Non c'est faux. Je souhaite surtout qu'elle souffre. Oui bien sur, il ne faut pas souhaiter du mal, c'est mauvais. Au diable les moralistes. Quelle morale il y a là dedans. J'ai l'impression d'avoir gâché dix années de ma vie, d'y avoir perdu ma jeunesse. Dans le reflet de la vitre je vois mes cheveux ébouriffés, les cernes sous mes yeux. Mon portable sonne, je sais que c'est le journal, sans doute pour s'enquérir de mes nouvelles. Non je ne suis pas allée travailler, et non je n'ai prévenu ni même chercher d'excuses à fournir. Qu'ils aillent tous en enfer. C'est mes parents qui doivent jubiler. Ils n'ont jamais aimé Clara. Enfin il serait plus juste de dire cautionner Clara. J'attrape le cadre qui se trouve sur la table, la photo de notre mariage, toutes les deux en robes, on est si souriante. Quelle crétine d'avoir accepté cette mascarade.

Je suis dans un état lamentable depuis plusieurs mois, mais si je parvenais à maintenir les illusions, maintenant que ce foutu papier est arrivé, je n'arrive vraiment plus à rien. John arrive demain, ça fait si longtemps que je ne l'ai pas vu. Soudain je réalise à quel point l'appartement est dans un état lamentable, comme mue par une soudaine force, je me redresse et part à la recherche des produits ménagers. Je lave, je range, tout frénétiquement. Il faut que je fasse des courses, vider le frigo de son alcool. Vider le cendrier aussi, il déborde. Je prépare tranquillement mon cancer, et ma cirrhose. Je prépare sa chambre, en temps normal c'est mon bureau, mais il ne me sert plus à grand chose ces derniers temps, je déplie le canapé, fait le lit. Cela fait si longtemps que je ne me suis pas activée que j'ai la tête qui tourne, le cœur au bord des lèvres. Lorsque je relève la tête, je remarque qu'il fait nuit, la pluie s'est arrêtée. La fatigue s'abat sur mes épaules comme une chape de plomb.

Je suis pathétique, il est temps de remonter la pente, je ne peux pas rester ici à maudire le monde, à m’apitoyer sur ma jeunesse. Je suis encore une belle femme, ma vie n'est pas terminée. Tout ça est indigne de moi. J'allais prendre une douche, démêlant avec soin mes cheveux sous le pommeau. Pour la première fois depuis longtemps je m’endormis lorsque ma tête toucha l'oreiller et c'est un coup de sonnette qui me réveilla. Un mal de crâne me vrillait les tempes mais je fis l'effort de sourire lorsque j'ouvris la porte à mon petit frère.



Pseudo : Bosie
Âge : 23 ans
Comment avez-vous connu le forum : en farfouillant sur google
Code dans le règlement : Vu Par Sherlock
Autre chose à ajouter ? merci d'avoir fais un forum sur ce thème, je suis une inconditionnelle des séries BBC, et malheureusement elles manquent trop de forum ![img][/img]

Bienvenue sur le forum et courage pour le reste de ta fiche

Si tu as des questions, notamment pour l'histoire, surtout n'hésite pas ^^

Merci j'essaie de finir ma fiche d'ici le week end ! J'ai juste une question, Emilie Blunt est totalement obligatoire ?

Bien le bonsoir et bienvenue~

Alors, pour répondre à ta question, on avait pris Emily Blunt vraiment en piquant au pif (on avait beaucoup hésité avec Jessica Stevenson, elle a pas mal de succès et a déjà travaillé avec Moffat, mais elle est plutôt discrète pour le public français). Après, tout dépend à quelle actrice tu pensais ?

(Et bon courage pour la fiche !)

Je pensais à Billie Piper à dire vrai ! mais je ne suis pas totalement opposée à Emily Blunt !

Comment dire... Là, j'avoue que tu me prends par les sentiments avec Billie Piper !

Donc tu peux remplacer Emily Blunt par Billie Piper, on accepte et bon courage pour le reste de ta fiche~

Bonsoir, je me permets car j'ai vu que tu avais terminé ^^

J'aime ton test de RP et l'histoire j'ai juste deux remarques à te faire:

- il y a beaucoup de fautes dans la première partie de ta fiche, je pense qu'une simple relecture sera suffisante.

- la relation Sherlock/Harry: nous ne respectons pas tout à fait la série sur notre forum et l'ayant ouvert à la fin de la saison 1, Sherlock n'a pas encore la notoriété qu'il a dans la saison 2. Tu peux dire qu'Harry aurait lu les articles de son frère et serait plus qu'intriguée.

J'ai modifié les parties concernant Sherlock, et j'ai corrigé en effet pas mal de fautes ! Je pense que c'est bon maintenant, s'il y a encore des modifications pas de soucis !

Voilà qui est mieux !
Tu es donc validée.

Pense à faire ta demande de rang (très important) et ta fiche de RP et surtout amuse toi parmi nous.

PS: Hâte de RP entre Watson