Sherlock 21st Century
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Sherlock 21st Century

Forum RPG inspiré par la série Sherlock de la BBC
 
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 Noah Abberline

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Noah Abberline

Noah Abberline

•Messages : 25
•Arrivé(e) le... : 20/02/2011
•Fiche : Open your Eyes
•Thème : Who will love me now?

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Noah Abberline  _
MessageSujet: Noah Abberline    Noah Abberline  EmptyDim 20 Fév - 23:04

Must be so boring in the little head of yours !


Noah Abberline  Fistanalyze
Nom : Abberline
Prénom(s) : Noah
Sexe : masculin
Date et lieu de naissance : 1er Mars 1979
Groupe : Criminel
Métier/Etudes (pour civils) / Grade (pour Scotland Yard) / Spécialité (pour Criminels) : chef de gang
Ft [Eduardo Noriega]

Noah Abberline  Andthen

Physique

Il n’y a pas quelqu’un qui vous suit là, dans la rue ? Le genre de personne qu’on ne voit que du coin de l’œil, de toute manière il n’y a rien d’important à voir. Fils d’une génération perdue, Noah n’est pas un bout d’ombre et de ténèbres, mais il s’en rapproche assez, n’ayant rien pour se démarquer d’une foule d’anonymes. Joyeux XXIième siècle, messieurs-dames…
Joyeux XXIe siècle oui, avec des visages sans harmonies, des visages sans vie. Tout est lisse malgré la barbe et le regard, oui tout est lisse. Il traîne sa carcasse comme d’autres traînent leur peine.
Noah, c’est la silhouette floue que l’on distingue à peine. De temps en temps on voit des yeux noirs. Yeux noirs pour regard noir, et puis voilà…
Le reste, après… est-il grand, est-il petit ? On sait pas, on sait pas parce qu’il se tasse comme un animal prêt à bondir. Oui, il se tasse et il attaque. Noah n’est pas un corps mais un mouvement. Des muscles, il en a un peu, ça se voit. Un peu pour taper, un peu pour s’enfuir en courant quand il faut. Mais pour se battre honorablement, il en a pas assez…
Une de ses particularités est que le moindre rayon de soleil le fait bronzer. Il a des racines méditerranéennes, ça aussi ça se voit à défaut de s’entendre dans son nom. Yeux noirs d’Espagne, yeux noirs qui transportent avec eux le parfum des arènes et la lumière des costumes de matadors. Matadors en habits de lumière, homme en habits de ténèbre. Noirs les cheveux, noire la barbe négligée, celle qu’il prend jamais la peine de raser. Un noir triste, paumé, pas vivant comme celui du regard. Un noir agonisant, un noir rouge sang, c’est le taureau couché dans l’arène, blessé, troué de toute part et qui meurt simplement

Il est jeune, Noah, il est adulte aussi. Mais dans ses gestes il y a la fatigue du vieux toréador, il y a la dernière charge du taureau avant de crever dans le sable. Certains ont un air intelligent sur le visage, même lorsqu’ils ne pensent à rien. Pas Noah, Noah lorsqu’il y a le vide dans sa tête, lorsqu’il fait que réfléchir à des conneries, lorsqu’il pense à quelque chose de sérieux…il a seulement l’air affreusement triste. Ca se marque sur ses traits, ça se marque sur sa peau. Au final, c’est comme ça qu’on se rend compte de sa présence, même si triste il ne l’est pas. Elastique avant d’être agile, brutal avant d’être précis, un Monsieur-tout-le-monde ordinaire qui aime bien porter des fringues trop grandes pour lui, qui aime bien se ramener une clope au bord des lèvres et qui porte le cœur au bord des coups.


Caractère
Noah, il le sait peut être pas vraiment, mais dans sa tête c’est un gosse. Un grand gosse qui maîtrise pas son environnement, qui préfère ses poings à sa tête, qui prend des décisions et bien après les regrette. C’est un gosse qu’aimerait bien trouver de la stabilité, mais ça aussi il y arrive pas.
En plus d’un môme, c’est un monstre aussi. Le monstre de la forêt, celui caché dans une grotte obscure, celui qui fait peur, qui fait pleins de choses qu’il faut pas. Blessé, meurtri, avec des traumatismes dont il a à peine conscience, Noah est silencieux, secret. Il porte un deuil dont il se souvient pas et n’a toujours pas cicatrisé des séparations de son enfance. Noah est une maison fermée aux fenêtres de papiers, on peut pas vraiment savoir ce qu’il y a à l’intérieur, on peut juste voir des ombres chinoises…
Il est pas tactile comme garçon, sauf pour le « boulot », mais dans ce cas c’est pas des poignées de mains qu’il donne, plutôt des coups. Sinon il parle peu, lorsqu’il donne son avis c’est des signes de tête, des haussements d’épaule, Noah est pas à l’aise avec les mots. Il essaye bien de les apprivoiser en les écrivant mais c’est pas très efficace.
Le Bien, le Mal, il connaît pas vraiment tout ça. Il sait que ce qu’il fait ne plait pas aux flics, c’est tout. Mais de là à se considérer comme méchant, non… L’homme a vu des gens mourir, déjà, mais n’a jamais tué personne. C’est ce qui compte, non ?
Et puis il est pas dénué de sentiment, il sait ce que c’est la tendresse, l’affection, l’amour, tout le tintouin… Il connaît pas que la colère ou la rage.
Pas idiot, pas abruti, l’homme manque cependant énormément de culture. Il essaye de se rattraper avec ses cahiers, il fait ce qu’il peut. Une brave bête dans le fond…

Son monde à lui, il est assez manichéen. Il y a les ordres qu’on lui donne, les gens à taper, les traces de la vie passée et puis voilà. Il y a le boss, il y a les gens que maintenant lui il commande.
Son silence, ses carnets secrets, ses « relations » avec certaines personnes lui donnent le charisme nécessaire pour continuer à mener la « meute » sans risque de se faire mordre. Pour le moment. Parce que toute chose est éphémère, ça Noah il le sait aussi, et personne n’est immortel. Comme sa vie, sa mort sera insignifiante au possible : à peine quelques lignes dans un journal et pas vraiment de monde pour le pleurer. Ca arrivera demain, dans un an, dans dix ans ça il le sait pas vraiment mais ça arrivera.
C’est une personne avec ses blessures, c’est une personne plus fatiguée qu’on ne le pense, c’est un chien triste mais fidèle, c’est un homme muet mais présent.
C’est Noah, Noah Abberline qui à défaut de bien penser, sait bien recopier.

Un bon début, non ? .


Ses relations :

Thomas Neil:
"La voix de son maître", pourrait-on dire. Thomas c'est l'Homme, celui avec un grand H, celui qui s'occupe des affaires des Dieux tout en commandant aux mortels. Celui qui lui parle parfois, qui sourit beaucoup et qui demande de "menus services". Les services de Thomas sont des ordres, et toujours Noah est là pour obéir. Parce que Thomas est son bienfaiteur, parce que Noah l'idéalise beaucoup, beaucoup trop peut être mais ça n'a pas d'importance. Et puis Thomas surtout, c'est le frère de Nina... celui pour lequel elle s'inquiète déjà trop. Alors faut lui obéir pour que ses affaires se passent bien, comme ça Nina est heureuse aussi, non?

Nina Neil:

Elle fut sa petite copine, lui apportant la tendresse et la douceur dont il avait besoin. Ils ont rompu sans cris, mais pas sans douleur. Maintenant, c'est comme si elle vivait dans un autre monde, un monde tout proche qu'il ne peut voir, qu'il ne peut toucher. Il sait juste qu'elle est là, quelque part, à attendre quelque chose, quelqu'un ou bien à refaire sa vie. Et parfois, oui, ça le rend fou...
Mais il n'y a pas de frontières à franchir, il y a le monde de Thomas et le monde de Nina. Les deux ne peuvent se rencontrer, pour le bien de Nina.

Histoire

La Voiture


Ils étaient sur une aire d’autoroute, en route vers la mer. Ca, Noah le savait pas vraiment, du moins pas sans qu’on lui rappelle. A quatre ans, faut pas trop lui en demander non plus. Maman a mis de l’essence dans la voiture, là elle le fait marcher un peu dans l’herbe, pour lui dégourdir les jambes. S’il est sage, elle lui prendra une glace à l’intérieur… Il n’y a pas Papa. Parce que Papa, il existe pas, même sur les photos. Il a été là un jour et il est parti. Maman lui a dit que c’était pas sa faute, qu’il était pas encore né… De toute manière, Noah fait pas que des bêtises…
Là il est fatigué, alors Maman le fait s’asseoir sur le banc en bois. Elle lui dit de rester ici, elle va aller chercher la glace. Alors Noah balance ses jambes dans le vide, il regarde l’herbe par terre et les crottes de chien qui brillent au soleil. Et puis il y a un crissement de pneus… C’est pas beau comme bruit, il se bouche les oreilles. Des adultes crient, ils crie aussi, il appelle Maman…

Maman, elle est par terre, pas loin. Sur l’asphalte. Une voiture a voulu redémarrer trop brusquement, sans regarder si personne ne passait derrière. Est-ce qu’il a demandé à Maman de se relever, est-ce qu’on s’est occupé de lui ? Ca il s’en souvient plus vraiment. Le noir complet….

La rue


Dans la rue, il y a juste la lumière des lampadaires. Noah a dix huit ans, il est orphelin de mère depuis une éternité d’après lui, est-ce que ça dérange ? Il se rappelle plus de son visage, mais il se rappelle du visage de toutes les autres. Les « Tantes », comme il les appelle, ces femmes qui ont choisi de le recueillir dans leur famille, jusqu’à ce que les services sociaux le déplacent encore une fois dans un autre foyer. Il en a beaucoup aimé certaines, pour d’autres le courant passait moins. Parfois il avait des « frères », des « sœurs », des gamins tout aussi paumés que lui, mais au fond il y avait jamais vraiment le temps de s’attacher.

Tante Sarah lui a fait voir un psy, lorsqu’il avait douze ans. Ca lui avait plu, il pouvait parler, dire de quoi il avait peur et de quoi il avait envie. Mais bientôt Noah dut quitter la maison de Tante Sarah pour aller chez Tante Mary. Le psy était trop loin désormais, on arrêta les séances. Chez Tante Mary, il se désintéressa complètement de l’école, séchant et traînant dans la rue.

Tante Mary était une femme sévère, elle lui offrit néanmoins toute une série de cahiers à la couverture noire. « Pour quand tu auras regretté de ne plus aller à l’école ». Noah avait accepté le cadeau. Dans la rue, il rencontra des personnes plus ou moins recommandables, surtout moins d’ailleurs. Peu à peu il s’incorpora à une bande, un gang…

Là il a dix huit ans, il a été prendre ses affaires chez Tante Violet, il l’a embrassé sur la joue et est parti. Un sac avec ses vêtements, un sac avec les cahiers de Tante Mary. Noah va vivre avec les autres, il squatte des apparts avec eux, il écrit de temps en temps dans ses cahiers. Parce que c’est vrai, parfois il regrette l’école, il a l’impression d’être un abruti fini. Alors toutes les belles phrases qu’il entend, toutes les choses qu’il retient, il les note là dedans pour ne rien oublier. Et les cahiers se remplissent vite, il doit souvent s’en acheter de nouveau. Mais ça, il le fait qu’avec de l’argent gagné légalement.
Parce qu’il pense à Tante Mary.

Légalement, Noah fait des petits boulots. Illégalement, la nuit il écume les rues avec les autres et Alex. Alex,c’est leur chef, on peut pas faire plus effrayant que lui. Il connaît des choses, surtout la musique, c’est un fana de Beethoven. Alex lui a expliqué qui c’était vraiment : un artiste incompris, un sourd, un génie. Noah nota dans un cahier les dates de vie et de mort et les noms de morceaux les plus célèbres.
C’est Alex qui leur montre qui taper, c’est Alex qui leur dt quand arrêter également. Parce que faut pas tuer, jamais. Sinon le client paye pas. Le client, c’est celui qui veut se débarrasser d’une personne gênante en l’effrayant. Ce sont pas des tueurs à gages, juste des chiens bâtards affamés et enragés…

Ils se battent aussi contre d’autres gangs souvent. Et ça dégénère, surtout avec des flingues. Des gens se prennent des balles, normalement ça n’a pas d’importance. Mais quand c’est Alex le tué, on fait quoi ?

On se barre en courant.

Trois jours après cette mort qui ne figura que dans la rubrique chiens écrasés, mais que la police dut sabrer au champagne, Noah entra chez un disquaire. Toute l’après midi, il écouta la septième symphonie de Beethoven, lorsqu’il ressortit : le deuil d’Alex était fait.

Le métro


Ca fait plusieurs mois déjà que Ted dirige la bande maintenant. Ted n’aime pas Noah, parce qu’il a un nom de flic, qu’il dit. Noah a fait des recherches, dans un cahier neuf il a marqué des éléments de la vie d’Abberline. Il a été au musée Jack the Ripper aussi, il a collé des bouts de prospectus sur les pages blanches… Ouais Abberline était un flic, mais c’était un autre surtout. Le nom de famille de Ted, c’est Smith, il y a rien à dire sur Smith, il y a rien à dire sur Ted. Noah tabasse lorsqu’il faut tabasser, il se prend les remarques cyniques de Ted et de ses suiveurs, il continue d’être avec eux parce qu’il connaît que ça et puis voilà.

Un soir, il était dans le métro, les écouteurs dans les oreilles. Une fille se plaça sur le siège derrière lui, elle lisait. Un beau brin de femme avec de longues jambes et des cheveux noirs corbeaux. Dans le wagon il n’y avait qu’eux. Il était tard…

« C’est du Beethoven que vous écoutez comme ça ? D’habitude c’est le rap que les gens mettent à fond, pour nous en faire profiter… »

Noah éteignit son lecteur, enleva les écouteurs et regarda la jeune fille. Il énonça les noms et prénoms de Beethoven, ses années de vie et de mort et récita tout ce qu’il y avait à savoir sur le morceau qu’il écoutait : la sonate au clair de lune.
L’inconnue éclata de rire. Alors il l’invita à prendre un café. Elle s’appelait Nina, elle avait des racines italiennes et américaines, elle était belle comme le jour et belle comme la nuit aussi.

Quelques mois plus tard, Noah s’installa dans son appart. Il bossait en journée, toujours des petits boulots. Le soir, lorsque Nina était parfaitement endormie, il partait rejoindre la bande et les bagarres.
Nina était manuelle, elle fabriqua elle-même une étagère pour ranger tous les cahiers noirs. Sur l’un d’entre eux, Noah écrivit l’histoire de Lucrèce Borgia, que Nina lui raconta.

Ils s’entendaient bien tous les deux, ils s’aimaient même. Du moins Noah aimait Nina, il aurait bien voulu la demander en mariage…

L’hôtel


« Tu pars presque tous les soirs, tu attends que je dorme et puis tu t’en va… Tu me caches quelque chose de grave pas vrai ? Si t’es pas honnête, laisse-moi tranquille Noah. J’aime que les gens honnêtes, je veux pas d’un menteur ou d’un arnaqueur, je veux pas m’inquiéter sans arrêt pour toi, je le fais déjà trop pour une personne. J’ai une vie à vivre, vieillir ça doit prendre du temps, t’attendre chaque matin en fumant cigarettes sur cigarettes, à me demander si tu es mort, blessé, je veux pas. Je veux pas prendre dix ans à chaque jour qui se lève… Pars, Noah… Prends tes cahiers, prends ta vie et pars. Si tu es honnête, reviens. Mais ne mets pas trop de temps, je n’aime pas rester seule. »

Voilà, ce n’était plus Noah + Nina. Elle lui avait pas demander de détails, rien. Alors Noah prit ses cahiers dans un carton, il prit aussi ses affaires et partit dans un hôtel miteux. Il arrêta de travailler le jour, il se concentra que sur ses occupations nocturnes. Être honnête ? Il pensait pas pouvoir, on change pas comme ça… Nina l’appela, il avait oublié un cahier : celui avec les poèmes et les chansons d’amour qu’il avait entendu, qui lui avait plus. Avec les répliques bien niaises de films aussi, mais qu’on pouvait pas s’empêcher de trouver belles. Sur la dernière page il avait recopié maladroitement quelques mesures de la partition du thème principal de Love Story.
Noah lui dit de le garder, il n’en avait plus besoin. Nina raccrocha.

Un après midi, on toqua à la porte de sa chambre. Un homme d’à peu près son âge, souriant et bien habillé. Il avait des yeux noirs, les mêmes que Nina. Noah le fit entrer, ils discutèrent longuement. Ils parlèrent de Nina, ils parlèrent de lui aussi et Noah pleura. Il pleura d’avoir quitté Nina, il pleura d’être incapable de revenir vers elle, il pleura de la rendre malheureuse, il pleura de l’imaginer seule et surtout, il pleura de l’imaginer dans les bras d’un autre…

Thomas Neil l’écouta par respect pour sa sœur. Il demanda à Noah de lui parler de ses occupations, de ce pourquoi il avait du abandonner Nina. Alors l’homme lui raconta la rue, la nuit et les ombres qui attendaient pour frapper leurs victimes. Un de ses cahiers était ouvert sur le lit, une esquisse de Nina au stylo y était dessinée, elle l’obsédait encore et toujours. Mais il savait qu’il ne pouvait plus l’avoir.

Thomas le savait aussi, le monde de la rue ça ne se quitte pas. Alors il proposa quelque chose, quelque chose comme cette vieille chanson d’amour française dont il lui dicta la traduction. Noah l’écrivit aussitôt :

Laisse-moi devenir
L'ombre de ton ombre
L'ombre de ta main
L'ombre de ton chien

Une ombre oui, le deal était simple : Thomas avait du pouvoir, il pouvait arranger quelque chose qui mette Noah à la tête du gang. Ca pouvait marcher, Ted avait fait son temps et Noah était suffisamment connu pour se faire accepter… Ils ne bosseraient plus en free lance, mais surtout pour Thomas.

Pour Thomas, pour Nina. Parce qu’évidemment on avait souvent envie de s’en prendre à la famille Neil, alors il fallait des molosses pour les surveiller, les protéger. Des molosses fidèles…

C’est comme ça que Noah prit la tête du petit gang. Ils continuaient de frapper, de battre et de hurler dans la nuit comme des chiens enragés. Ils continuaient de ne pas tuer et désormais l’argent venait presque toujours du même maître. Les autres gangs venaient moins leur chercher des poux, mais ça ne durerait pas.

Parce qu’un chef de gang, ça le reste jamais bien longtemps, il faut en profiter il faut le brûler comme Thomas le brûlait. Il brûlait sa jeunesse et son ardeur jusqu’à ce que quelqu’un lui troue le cœur.
Bien sûr que Noah avait peur de la chute, bien sur qu’il avait peur de la mort. Crie à la lune, chien fou, crie pour la femme perdue et mord pour ton amour déçu, ton monde à toi c’est la rage et la nuit, voilà tout…

Loin des bras de Nina, trop loin.

Mais toujours dans l’ombre de Thomas…

Noah Abberline  Finalyp

TEST DE RP
Ce soir, c’était tournée des bars. Thomas l’avait payé, lui il avait payé la bande, pas de boulot, un peu de détente…. Oui, comme à chaque fois. Et comme à chaque fois Noah pensait à tout ce qu’il n’allait pas faire de son argent : l’économiser pour acheter une belle bague, ramener à la maison un dîner de roi, acheter un joli vêtement, offrir des fleurs…
Ils pourraient être beaucoup de choses, au final, ces petits billets verts. Mais au final ils ne deviendront que des verres d’alcools anonymes, des bouteilles pleines vites vidées, des nuits solitaires dans les chambres d’hôtel les plus glauques qui soit et puis… et puis c’est tout.

Sa manière à lui de dépenser de l’argent. Noah soupira, troisième whisky, il tenait déjà plus trop. C’était ça vieillir ? Alors qu’il avait aucun cheveux blancs, que même sa barbe ne grisonnait pas, mais c’est comme ça. Dehors, des jeunes chantaient, à l’intérieur ils picolaient. Lui aussi, mais lorsqu’il sortira, ce ne sera pas pour beugler une quelconque chanson. Juste se perdre quelque part, il ne savait pas trop où. C’est dur de penser à la femme que l’on aime encore, c’est dur de vouloir la serrer dans ses bras. Des petites amies, il en avait eu avant Nina. Un peu. Elle, elle avait été autre chose. Déjà, elle avait été diablement belle. A s’en damner…

Damné, ça Noah l’était, aucun doute. Ca s’arrangerait pas, il n’y a que dans les livres que les choses s’arrangent. Dans les livres et dans les films. Peut être qu’il devrait essayer d’embrasser quelqu’un d’autre, peut être qu’un jour il y pensera, il y pensera réellement. EN attendant, allez hop encore un verre. L’alcool fait pas penser, pas avec lui.

Et vas y que ça brûle la gorge, pourtant c’est pas un cocktail de larmes qu’il avale. Monde de merde, ça y est le cygne noir lui dévore le cœur, c’est sans espoir. Dehors il y a la vie, Allez y, traînez tant que vous voulez, ce soir Noah et ses chiens vous casseront pas la gueule Vous avez un temps de répit, un tout petit. Après, ben c’est pas que vous irez dire bonjour au croque-mort, mais presque.

Cinquième verre, déjà. Ca y est il oubliait, il oubliait pourquoi il devait être triste, il voyait juste le bar de plus en plus flou et les gens. Et puis il eut envie de voir autre chose, alors Noah paya et sortit ? Dehors il leva la tête, mais aucune étoile. Déçu, l’homme marcha au hasard, le nez au vent. Personne ne l’arrêta, personne ne l’appela. Ivre de mélancolie, il manqua s’écrouler contre une cabine téléphonique. Il titubait, ivrogne pitoyable, il ne marchait plus droit.
Le bruit d’une voiture un peu plus loin le fit éclater de rire. Sur une poubelle, un chat miaula. Alors Noah grogna, lui aboya après… L’animal partit sans demander son reste, lui il se mit à rire à nouveau.

Rien n’avait de but, rien n’avait de sens. C’était la nuit, c’était sa nuit, c’était sa vie. Il aurait bien voulu être avec quelqu’un, avec qui déjà ? C’est rien, oublie… Marche un peu, il fait bon non ?

Marche donc, homme des villes aux semelles de vents, toi qu’on appelle violence, toi qu’on appelle colère.

Toi, le plus meurtri des amants.


Noah Abberline  Andwho
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Dernière édition par Noah Abberline le Jeu 24 Mar - 23:25, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Noah Abberline    Noah Abberline  EmptyMar 22 Fév - 18:47

Bienvenue sur le forum cheers
Fais le nous savoir lorsque tu auras fini ta fiche.
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MessageSujet: Re: Noah Abberline    Noah Abberline  EmptyDim 6 Mar - 14:45

Est-ce que cette fiche est toujours d'actualité ?
Sache que la section absence est ouverte même aux non-validés
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MessageSujet: Re: Noah Abberline    Noah Abberline  EmptySam 2 Avr - 15:52

Hop~

Bon, comme pour les autres fiches, il n'y a pas de problème et je ne pense pas que John voit un inconvénient à ta validation non plus. Tout est bien construit (et je dis pas ça à cause de mes conseils *sort*), etc.

Validé donc~
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MessageSujet: Re: Noah Abberline    Noah Abberline  Empty

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