Moran -Little red dots-

The second most dangerous man in London
"The bosom friend of Moriarty"
"The man’s career is that of an honourable soldier."
"He was the best shot in India"

Groupe : Criminel.
Spécialité : Ancien militaire, sa spécialité est le tir au sniper.
Featuring Neil Jackson

Examen physique

Si vous vous placez en face de Moran, chose que je vous déconseille de faire, il est fort probable que la première chose que vous verrez soit un torse. Évidemment, si vous dépassez la taille moyenne nationale Britannique ( 1m74) d'une bonne dizaine de centimètres, vous pourriez éventuellement le regarder dans les yeux, privilège rare. Toutefois, croyez moi, vous préférez regarder le torse. Expérience bien moins intimidante, a priori.

Moran est d'ailleurs l'heureux propriétaire de grands yeux gris. Le cliché voudrait que l'on ajoute "ce qui lui donne un regard d'acier, craint par pléthore de gens", mais non. En société, ils charment, ils mentent et vous promettent que vous êtes belle. Ils complimentent l'interlocuteur, feignent la curiosité, se détournent avec pudeur au moindre compliment. Lorsqu'il joue aux cartes, se dévoile enfin leur vraie nature, ses yeux, comme des fléchettes, parcourent rapidement le visage de chaque adversaire, tentant de déchiffrer la moindre hésitation. Ce sont les yeux du chasseur, ceux qui ne ratent ni cible, ni détail.
Alors, oui, de ce point de vue là, c'est bien pour ses beaux yeux que Moriarty l'a engagé. Reste à savoir desquels on parle.

Ancien militaire, Moran n'est pas fait de sucre. Souple, rapide, agile, il fait un parfait homme -ou plutôt un tigre- de main. Long et élancé, seules ses épaules carrées laissent deviner sa force. Disons simplement que Moran n'est ni épais, ni massif mais suffisamment musclé pour régler quelques "petits soucis". Il voit ça comme un atout, une manière subtile de dissimuler sa violence intérieure.

Moran est un piège, un trompe l'œil. Souriant et même agréable au premier abord. Qu'il plaît aux dames, son un visage long aux traits fins, soulignés par une pâleur naturelle dont il ne s'est débarrassée que brièvement en Afghanistan. On lui donnerait le bon Dieu sans trop hésiter. Bien éduqué et naturellement élégant, on pourrait voir en lui le gendre idéal, un homme béni par les grâces d'Apollon.

Quoique. Moriarty, lui, prit le temps d'observer les mains du colonel. Des armes de guerre. Calleuses, sèches, ornées de longs doigts et des pouces aux ongles rongés, trahissant une nature nerveuse et peut-être même -avec un peu de chance- déviante. Arès n'est pas loin.

Condition Mentale

Dear Sebastian, si il devait faire une petite liste de ses qualités, mettrait, en tête de liste "loyal".
Il l'écrirait en majuscules, à l'encre rouge, le soulignerait d'un trait gras puis l'entourerait une bonne dizaine de fois. Et voilà, mes amis. Voilà comment le mot "loyal" dérive doucement vers un autre bien moins agréable : "malsain".

Et pourtant, qui pourrait affirmer que Moran n'est pas loyal ? Bien qu'un peu dérangé sur les bords - s'en rend-t-il seulement compte ?- Sebastian a toujours fait preuve d'une grande fidélité à ses rares amis et surtout à son éthique. A son système de valeur propre.

Souvent, dans un duo de "méchants", on imagine souvent le sous-fifre la bave aux lèvres, le regard émerveillé devant son maître, comme pétri d'admiration.
Ne faites pas de Moran cette grossière caricature. Bien qu'il soit capable d'estime pour le peu de gens qui le surpassent (comprendre Moriarty) voire même d'une sorte d'amitié, jamais il ne deviendra un esclave servile sur lequel le maître s'essuie volontiers les pieds.
Oui, il en faut de la discrétion pour monter les échelons de l'armée et Moran a appris à suivre docilement certains ordres sans broncher. Toutefois, il fait toujours en sorte de suivre les règles de son jeu et si il offre sa fidélité, c'est toujours avec une extrême lucidité.

Ah, la lucidité. On dit parfois des grands malades, ou du moins leurs avocats le disent, qu'ils manquent de discernement. "Vous comprenez, mon client n'était pas lui-même !".
C'est vrai. Il arrive parfois à Moran de ne plus trop savoir où il en est, son esprit névrosé se fêle et la colère reprend le dessus. Mais pourquoi appeler ça "une tare héréditaire", Mister Holmes ?
Cette force fantastique qui s'empare parfois de lui, il est bien toujours assez conscient pour la mettre au service du Professeur, non ? Ergo, il ne peut être qu'un être que pleinement maître de lui même.

Vous voulez une preuve ?
Abordez au cours d'une soirée chic un membre de ce que l'on nomme, à tort, "la bonne société". Au cours de la conversation, lâchez LE nom, sans omettre le titre : "Colonel Sebastian Moran".
Ah, observez donc les regards des ladies s'illuminer, les sourires des gentlemen naître et leurs voix clamer en cœur : "Ce brave colonel, un homme si charmant, si fin, si cultivé!".
Ayant compris qu'il était dans son intérêt de s'intégrer le plus possible à la société pour mieux la détruire, de s'accrocher comme une moule à son rocher, Moran donne à son interlocuteur le visage le plus respectable qu'il puisse être.

Vous hurlez à l'hypocrite ? Ah, qui a envie de finir seul, fouettant des cadavres dans une morgue ?

Le chemin du mal n'est pas plus "facile" à prendre que l'autre, contrairement à ce que clament quelques âmes imbéciles. Au contraire. Il demande une bonne dose d'intelligence, un esprit calculateur et surtout une âme brave, prête à toutes les aventures les plus sordides. Un guerrier, un soldat, un Moran.
Et, bon sang, c'est vraiment plus amusant.

Relations personnelles

Moran -Little red dots- 1315165234261

James "Jim" Moriarty : Plus proche de la catastrophe naturelle que de l'Humain, si vous voulez son avis. Une relation impossible à résumer, indéfinissable, un vrai défi pour le Larousse. Et pourtant, malgré ses humeurs changeantes et sa tendance au despotisme puéril, il ne reviendrait pour rien au monde sur son serment d'allégeance.

Sherlock Holmes : Clamer que Sherlock Holmes "n'est qu'une petite poussière, un petit caillou, un petit problème qui peut se régler par une petite balle dans la petite tête" est une chose, le penser une autre. Ah, Holmes. Un obstacle aux plans de Moriarty mais surtout un danger mortel. Si la décision ne tenait qu'à lui, Holmes ne ferait plus partie du monde des vivants... Lui faire rouler quelques rochers dessus pourrait être une bonne idée...
~~Jealous ?~~

John Watson : Sherlock's girlfriend, obviously. Si Moran a du mal à... tolérer la présence de Holmes, il tend à ignorer celle de Watson, à tort. Toutefois, il respecte le personnage, en tant qu'ancien soldat, d'une part, mais aussi pour sa tenace loyauté.
Enfin, ce n'est pas une raison valable pour établir des comparaisons. N'est-ce pas ?

Moran -Little red dots- 1315167991747

Irène Adler : Potentielle alliée, elle s'est rapidement retrouvée inscrite sur la liste noire de Moriarty. Pour être tout à fait honnête, le génie criminel n'a été ni étonné, ni fâché de sa répugnance à travailler avec eux. En revanche, elle est devenue, au terme d'un rendez-vous catastrophique, l'une des ennemies les plus abhorrées et respectées de Moran.
Gare à ta tête, belle Irène.

Éléments biographiques

Moran fait partie des 10% de personnes qui ne trichent pas sur un CV. Lorsqu'on a eu la chance d'accéder au prestigieux collège d'Eton ET à l'Université d'Oxford, pourquoi mentir ?
Et contrairement à l'idée préconçue que l'on se fait des... personnes mentalement instables, Sebastian a eu une enfance relativement heureuse. Une mère présente, enfant unique, un père, certes, lunatique, mais brillant et soucieux de la réussite professionnelle de son fils, que demander de mieux ?

Quel ennui.

Moran, si il avait le temps et le loisir d'écrire sa biographie, ne nous en dirait pas plus sur cette période de sa vie.
Ennuyeux à mourir.
Il s'est senti réellement vivre pour la première fois lorsqu'il a enfin eu l'occasion de côtoyer la mort.
Oh, oui. La toute première fois qu'il a vraiment compris le sens et la valeur de ce mot, sa toute puissance, c'est en Afghanistan. La guerre, le sang, la sueur, les cris et les carcasses abandonnés sur le sol. Sa petite lumière rouge, son fidèle fusil, capable d'arracher à n'importe quel humain, peu importe sa force physique, son dernier souffle de vie. Elle lui manquait, la guerre. Le cœur qui bat à tout rompre, la mort en main, le soleil écrasant et l'impression de ne faire plus qu'un avec soi-même. La lutte, le chaos permanent...

Retourner à une existence normale, reprendre une allure policé avait été un vrai calvaire. Il s'était senti comme arraché à lui-même, emprisonné dans un tableau morne où l'on vivote au ralenti. Souvent, il quittait la compagnie des autres pour s'enfermer, seul et revivait la guerre, mentalement. Il pratiquait la chasse, aussi. Elle ne lui procurait toutefois pas le plaisir des combats.

Avant que Moriarty ne fasse irruption dans son existence, sortant des ténèbres pour l'y faire pénétrer à son tour, Moran se mourrait.
Avant que ce génie, ce personnage en quête de vie, ne l'entraîne dans son mouvement perpétuel, le Colonel s'effritait comme une vieille peinture perdant de son éclat.
Depuis, Moran était redevenu lui-même : un chasseur, un soldat. Un homme d'action la nuit, gentleman le jour.

Et il se promit de ne jamais laisser personne lui arracher la vie.

RAPPORT

"Je ne suis pas sûr... pas tout à fait certain de pouvoir le faire."

Sebastian avait presque murmuré ses mots, vagues paroles déjà regrettées.
Pourtant, un silence lourd de reproches s'installa dans la pièce, empoisonnant l'atmosphère au point que l'ancien Colonel préféra reporter son regard sur le bout de ses chaussures.
Moriarty se tenait face à la fenêtre de leur somptueux appartement, les mains dans les poches. Un observateur peu attentif aurait pu penser que Sebastian avait été ignoré tant l'autre semblait plongé dans ses pensées.

Moran connaissait James, malheureusement. Il n'avait pu ne pas remarquer la crispation soudaine, presque imperceptible, de ses frêles épaules, la raideur dans sa façon de se tenir ou encore ses mains serrées en poings, enfoncées trop profondément dans les poches de sa veste.
Il était en colère, au minimum, fou furieux, dans le pire des cas. Impossible en effet de deviner avec précision les possibles sentiments du plus grand criminel de Londres et encore moins prédire ses réactions qui relèvent plus de l'aléatoire que de la logique.

Ne pouvant remonter le temps et décider de la boucler, Moran opta pour une tactique classique mais souvent effective : se taire, baisser la tête et attendre. Avec un peu de chance, il ne réagirait pas.
Perdu. Une voix enfantine, fluette et joviale brisa le silence :

"Sebastian, que veux-tu dire ? Explique toi, je crains... je crois que je n'ai pas compris !"

N'importe quel être humain aurait été rassuré par de si douces paroles, ce ton charmeur et innocent. N'importe quel être humain qui aurait eu la fantastique intuition de ne pas relever la tête.
Moran était encore trop fier pour répondre en baissant la tête. Plongeant son regard dans les yeux noirs de l'autre, comme deux trous inquiétants perforants un sublime paysage, il répondit :

"Les autres, j'étais seul. Si vous venez... si vous lui parlez, il est possible que tout ne se passe pas comme prévu."

Il inspira profondément avant de continuer, plus serein :

"Je pourrais tirer. Le tuer. Et je n'hésiterais pas si j'ai un doute sur votre... votre survie. Je ne suis pas sûr de ne pas désobéir, monsieur."

Il ne le tuerait pas, de toute manière. Il avait au moins besoin de lui ce soir. Le grand soir, la rencontre -peut-être l'ultime- avec Sherlock Holmes.
Moriarty demeura silencieux un instant, indéchiffrable, même pour un joueur de poker aussi chevronné que Moran.
Il finit par soupirer, un peu agacé :

"Je ne t'ai pas engagé pour réfléchir mais j'apprécie la tentative. Coup dans l'eau, dommage !"

Moran ne répondit rien, laissant Moriarty rigoler tout seul.
Il pouvait se considérer comme chanceux, ce soir. Le professeur n'était pas le genre à tolérer les épanchements sentimentaux et autres états d'âmes de ses subordonnés. Il aurait pu ne pas voir demain.
Assurément le meilleur scénario se déroulait. L'aventure continue et tant pis si il doit le laisser insulter son intelligence pour survivre, cette fois.
Il a besoin de lui, c'est l'essentiel.

"Moran, tout ira bien. Je ne le tuerai pas, il ne me tuera pas. Oooookay ?"

L'ancien militaire acquiesça sans un mot. Inutile de dialoguer plus.

Tout génie qu'il fut, James ne lui avait pas ôté son mauvais pressentiment, son instinct de militaire.
Rien ne pourra "bien aller" avec lui et Holmes dans la même pièce.
Et quoique Moriarty en pense, son fusil et sa précieuse lunette de tir pourront faire en sorte que les choses ne dérapent pas trop.

Annexe

Pseudo : L'esprit
Âge : 18
Comment avez-vous connu le forum : Par forum interposé!
Code dans le règlement : Vu par le doc'

Autre chose à ajouter ? Pour les non Holmesiens un peu étonnés, le perso est canon, bien que secondaire. Tout ce qu'ACDoyle a daigné nous dire sur lui est brillamment répertorié *ici* pour les curieux Very Happy

Bienvenue sur le forum
*bave sur l'avatar* (j'adooore cet acteur I love you

)
Bonne chance pour la fin de ta fiche et n'hésite pas pour une question ou autre.

Hey thanks Doc. Smile

Citation :: Le docteur drague tout ce qui a une jupe.

Information intéressante pour le professeur Moriarty : Holmes porte des jupes.

Je note.

Sebastian Moran a écrit:

Citation :: Le docteur drague tout ce qui a une jupe.

Information intéressante pour le professeur Moriarty : Holmes porte des jupes.

Je note.

What. The. Heck ?! (~~c'était pour une affaire cruciale !~~)

Bon, vu que John t'a déjà souhaité la bienvenue et t'encourage, je vais me contenter de plussoyer (tu connais les détails par MP).

Je vais aussi t'avouer allégrement ma flamme, parce que l'idée est juste magnifique, qu'il est irlandais comme ce cher Andrew Scott, excellent choix pour le feat en fait. Et que, bien que nous soyons dans des cas adverses, tu resteras toujours mon frère ! ♥ *s'enfuit après cette tirade inutile*

Non, plus sérieusement, je viens te demander la permission d'archiver, en parallèle Moran dans les predef (avec le même acteur et le caractère que lui donneras), ça permettra aux gens, qui s'inspirent du canon, de savoir qu'il est déjà prit ! (bien sûr, les crédits te reviendront !)

Mon cher ennemi,
Votre petite révérence me flatte et c'est avec grand plaisir que j'accepte votre proposition. Si vous le permettez, je prends un screenshot de votre message.
"Jim" en fera un agrandissement, ça fera bien au-dessus de notre cheminée.

Si vous permettez, je retourne jouer aux cartes.

Sans tricher.

Tsk.

(Oui, Moran est connu pour être un grand tricheur au jeu de carte, pour les Mékeskidi ;p)

.... Et si vous pouviez laisser le professeur tranquille...

Invité

Vous floodez plus sur sa fiche que la mienne

:C

(en prédéfinis la grande classe Seb !)

:O MON BON MAITRE.

Pardon...

Allez flooder sur la fiche de Moriarty.

Jim Moriarty a écrit:: Vous floodez plus sur sa fiche que la mienne

:C

(en prédéfinis la grande classe Seb !)

Cherche pas ou j'arrive !
(Bah vi, ils sauront que le borné est déjà pris 8D)

Seb -> ~~Oui, mônsieur je fais mine de perdre avec divinité avant d'assassiner le pauvre et honnête gagnant hein !~~ Et... Vous allez tapisser tous vos murs avec mes messages un tant soit peu élogieux ou... ?

Des messages... et des photos.

Jim est vraiment, vraiment fan de vos photos.

Invité

Pas que des photos C:

J'ai une fiche à terminer moi. Sur ce, vivez en paix pauvres mortels

... Terminé... je crois :/

*hides*

....

*hides with his sniper*

(XD I'm not Sherlock's girlfriend)
Bon j'avais déjà craqué sur le vava et maintenant la fiche
Tu es donc validé.
Pense à faire ta demande de rang et autres et surtout amuse toi.

Invité

Yeah bienvenue

Oh god quoi Cillian I love you

*en mode bave devant son ordi là*

Il nous faudra un lien^^.

;___; *honoré*

Thank you, I'll try to behave.

Harriet : Aucun souci *courbette+baisemain*