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 |  Sujet: John Clevenstone Lun 13 Déc - 5:16 | |
| (On excuse la banalité de l'histoire) Must be so boring in the little head of yours !
Nom : Clevenstone
Prénom(s) : John
Sexe : Masculin
Date et lieu de naissance : 8 janvier, Londres, Angleterre, Terre
Groupe : Criminel
Spécialité: Meurtres, détournement de cadavres, reproduction
Ft Gaspard Ulliel
Physique
Un minimum de 12 lignes soit 230 mots
John n'a pas seulement le caractère qui discrédite la thèse du criminel, mais aussi son apparence. Homme aux traits doux, à la silhouette élancée et à la peau relativement blanche, il pourrait passer pour n'importe quel être humain sur cette planète. Aucune expression faciale menaçante, aucun rictus et aucun traits sombres, seul détail qui pourrait parfois être alarmant est son teint malade quasi verdâtre lorsqu'il revient d'un meurtre - déplacer les corps d'enfants ne lui faisant absolument rien, le meurtre par contre...Ses yeux, bleu pâle, sont bien les seules choses qui ressortent réellement de son visage alors que ses cheveux – teints rouges – se dressent sans discipline sur son crâne, donnant cette apparence porc-épic à sa chevelure. Il met bien entendu un peu de gel, mais seulement pour que sa coiffure tienne légèrement en hauteur, pour son propre plaisir.
Souple et agile. Il le faut bien. Avec quelques muscles. Qui a dit que soulever des cadavres d'enfants ne demandait pas un minimum de force ?
Quant à bien paraître dans les rencontres humaines ? Il n'en intègre par totalement la nécessité. Il s'habille comme il lui plaît, ne prenant parfois pas garde aux couleurs allant ensemble - souvent et rapidement repris par son ex-mari - ou bien à s'il met ses vêtements à l'envers - il le remarquera cette fois lui-même et changera ce fait. Il aime les couleurs sombres et s'en habille normalement, préférant cela aux couleurs voyantes. Pour passer inaperçu peut-être ? Non, son caractère bien effacé fait déjà toute la chose. Disons simplement qu'il ne porte pas dans son coeur ces couleurs chatoyantes et agaçantes que sont celles que les femmes aiment porter.
Caractère
Un minimum de 12 lignes soit 230 mots
Il n'a rien, aux premiers abords, d'un criminel. Banal, il garde un comportement effacé la plupart du temps, préférant ne jamais causé de grabuge. Il n'a même aucun arrêt du à une conduite dangereuse ou en état d'ébriété, rien de ces petits délits qui restent mais passent rapidement. Il est intellectuel, mais intéressé surtout par le comportement humain et l'Histoire. Sérieux, studieux et surtout très appréciateur du talent des autres. Il n'est pas d'un naturel violent, gardant son calme en toutes circonstances et ne montrant d'agressivité qu'en cas de nécessité; si sa vie ou celle de ses proches venaient à être menacée par exemple. Il ne fait donc pas d'histoire sur des petits riens. Il sait comment s'effacer et effacer ses traces, il reste quelqu'un de doué. Évidemment, il n'a pas de grandes ambitions, son but n'est pas de graver son nom dans les annales du crime, il veut la simplicité même: rendre aux enfants leur beauté artistique. Pour lui, ce but n'est pas criminel. Premièrement, pour y arriver, il ne tue personne – exceptés deux enfants pour lesquelles il pourrait sans doute s'en vouloir à vie si ça n'avait été de leur extrême beauté – et se contente de reproduire une sorte de tableau, comme s'il peignait une toile. Évidemment, c'est sa façon de voir les choses. Il n'est donc pas très à même de voir le bien et le mal dans ce qu'il fait. C'est un manipulateur hors pair, il sait jouer la comédie, c'est là où son calme légendaire l'aide beaucoup. Il profite de la naïveté des gens, parfois des enfants pour arriver à ses fins. Il n'a malheureusement pas le même talent dans ses classes où son autorité à souvent tendance à être remise en question par les élèves. Il aime ce qu'il fait, il aime ce qu'il y a autour de lui et est hanté par la mort de trois enfants. Même si les deux derniers étaient de sang froid, leur image ne le quitte pas. Parce qu'il n'était pas un homme violent ou en soif de sang, il est artistique et s'exprime d'une façon inhumaine sans totalement accepté que ses gestes soient inhumains. Sinon il fait beaucoup de promesse sans jamais vraiment les tenir; légèrement – un peu plus que ça - menteur, évasif et méfiant – c'est ce qui a d'ailleurs tué son mariage. Il est fouineur, curieux. Il reste dans son coin certes, mais il écoute, beaucoup, sans parler. Il aime connaître la vie de ceux qu'il rencontre, les amène souvent aux confidences sans rien donner en retour. Aime bien les rumeurs et les potins. Il se mêle parfois de choses qui ne le regarde pas, mais ce n'est souvent pas assez pour qu'on lui en veuille en retour .
Ses relations :
Sa famille:
Ses parents sont morts comme tout parent vient à mourir avec l'âge. Ce ne fut ni une souffrance ni une joie pour John, puisque de toute manière, il ne les voyait presque plus, alors à quoi bon entretenir une peine pour ça ?
Sinon il a une soeur quelque part dans le pays et un ex-mari a qui il reparle de temps à autre.
Ses ennemis:
Non pas vraiment, il se tient à carreau. Il y a bien cet ancien camarade de classe à qui il avait volé la petite amie, mais ça ne compte plus tellement au point où il en est.
Ses amis:
Il n'en a que très peu. Il a bien son ex-mari qu'il peut considérer comme un contact aimable, son voisin et la femme qui s'occupe de sa maison. Sinon...ce ne sont que des connaissances ou des collègues. Avoir des amis c'est dangereux.
Histoire
Un minimum de 20 lignes soit 400 mots
Une naissance se fait sans le bon vouloir de l'enfant. La mère cri le père panique et le bébé sans volonté sort du corps flasque avec un hurlement déchirant. Du moins, normalement. La naissance de John se fit en silence. Quelques bébés ne pleurent pas après être sortit du ventre de leur mère et il en fait partit. Il n'était ni étranglé et n'avait aucun problème à la naissance. Il était de ces chanceux qui naissaient sans autre problème à porter que celui de la vie. Cette chienne de vie comme dirait son père. Lorsqu'il ouvrit les yeux pour la première fois, il ne vit que le plafond. Ses parents n'étaient pas là. Il gémit, gazouilla un peu, puis sa mère apparut et il se calma. Son enfance fut, vous aurez compris j'espère, ce qu'il y avait de plus banal. Un père qui travaillait, occupé, toujours partit, mais si aimable lorsque présent et une mère s'occupant de son fils mieux que personne. Ce qui l'a fait chamboulé vers le crime ? Difficile à expliquer, difficile à illustrer.
- Code:
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« L'enfant qui ne joue pas n'est pas un enfant, mais l'homme qui ne joue pas a perdu à jamais l'enfant qui vivait en lui et qui lui manquera beaucoup. » [Pablo Neruda]
À quinze ans, il flânait dans un musé, le nez parfois collé aux vitres, balayant tout du regard, ne laissant rien dans l'ombre, essayant de comprendre les émotions qu'avaient ressentit les artistes au moment de mettre au monde leurs oeuvres. Il passait de moins en moins de temps chez lui, car ses parents avaient donné naissance à un autre enfant. John n'en était pas jaloux, loin de là, mais il n'était pas confortable, à l'aise, lorsque ce nouvel être était dans la même pièce que lui. Il avait l'impression d'être ingrat face à ce beau visage lisse, à ces yeux envoutants et innocents, inconscients du mauvais qu'il y avait dans le monde. Il se sentait souillé et contagieux. Il ne voulait pas que sa présence ne contamine le nouveau né, mais il ne voulait pas non plus que la pureté de ce dernier ne le brûle.
Le musée était donc devenu son dernier refuge. Un des seuls endroits où il se sentait bien, où il croyait que rien ne pouvait lui arriver. C'est d'ailleurs le musée qui causa la mort de son frère. John vit une peinture merveilleuse, celle d'un enfant. Le personnage semblait mort, les yeux ouverts avec une expression douloureuse sur le visage. Ces expressions dont les artistes connaissent le secrets, celles qui sont si horribles qu'elles font naître des cauchemars dans l'âme de ceux les regardant de trop près. Ce soir-là, lorsqu'il revint à la maison ses parents lui laissèrent la maison et la garde de son petit frère. Il le trouva assis, jouant avec un de ces trucs en plastique auquel John n'avait jamais compris l'utilité. La lumière de la lune tombait étrangement dans cette salle où s'est parents avaient malencontreusement fermé la lumière en partant, oubliant presque que leur deuxième fils était là. Cette image lui rappela le tableau et il resta longuement à regarder ainsi son petit frère comme s'il n'était en fait qu'une exposition humaine mise en place que pour lui.
- Code:
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« Si l'on veut s'approcher des enfants, il faut parfois devenir enfant soi-même. » [Bozena Nemcovà]
Les circonstances de la mort de son petit frère sont très floues en elles-mêmes pour lui. Personne n'a jamais su qui avait tué le gamin. Ce dernier avait été asphyxié pendant qu'il jouait contre le mur, la lumière avait ensuite été fermée et c'était avec horreur que les parents avaient découvert leur fils dernier né mort sous les rayons de la lune. John savait que c'était sa faute, mais il ne savait quand, pourquoi ou comment. Il savait juste qu'il s'était réveillé quelque part au milieu de la nuit en entendant sa mère crier. La police enquêta, sans jamais rien trouvé. Un coup de chance étrange du destin, car il n'avait pas, à quinze ans, l'intelligence nécessaire pour un crime parfait. Il s'était juste avéré qu'il l'avait tué sans laisser de traces, pas même dans son esprit.
Le reste de son adolescence, il le passa en pensionnat, sa mère était plutôt instable et son père toujours aussi absent. Il ne s'en plaignit pas, la vie était belle en pensionnat et c'est là qu'il y rencontra Gabriel, l'homme qui allait devenir son mari, puis son ex-mari. Gabriel et lui avaient déjà, à l'époque, bien des choses en commun. Ils s'intéressaient à l'art, à la littérature, aux sciences, mais très peu au sport. L'autre était certes beaucoup plus sportif, mais les activités intérieures leur plaisaient à tous les deux. C'est avec lui que John apprit à aimer les romans policiers et qu'il finit aussi par découvrir ses penchants en amour. Évidemment, il avait eu quelques petites amis au primaire et au début du secondaire, mais rien n'avait jamais été réellement sérieux et aucun d'eux n'avaient jamais rencontré ses parents. Gabriel lui, oui. Il le présenta lors de ses 18 ans, lorsque cela faisait deux ans qu'ils se connaissaient et quelques mois qu'ils sortaient ensemble. Aucune mauvaise réaction de la part de ses parents et ils assistèrent même au mariage lors de leurs 26 ans.
Leur cohabitation se fit très bien et Gabriel obtint un diplôme plutôt rapidement. John était toujours incertain quant à ce qu'il allait faire de sa vie. Il choisit d'aller dans l'enseignement aux élèves du primaire et c'est à 25 ans, un an jour pour jour avant son mariage que John commit son deuxième délit. Il ne tua personne cette fois, mais il fut le témoin d'un meurtre envers la personne d'un enfant. Son seul rapport dans l'histoire: il déplaça l'enfant, créant autour de lui une mise en scène digne du portrait du musée, mais aussi de la beauté de cet enfant, tout ça, sans laisser de traces et avec une propreté remarquable.
- Code:
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« Il n'y a en art, ni passé, ni futur. L'art qui n'est pas dans le présent ne sera jamais. » [Pablo Picasso]
Les enfants étaient pour lui ce qu'il y avait de plus beau. Avant l'être humain naît l'enfant. Cet enfant si pur, si beau, si doux, si inconnu à toutes l'imbécilité humaine et souvent victimes justement de cette même société. C'était sa seule déception face à sa relation avec Gabriel: ils ne pourraient jamais avoir d'enfant. Certes, ils pourraient sans doute en adopter, mais ils avaient décidés, peu après le début de leur relation, d'attendre au mariage avant de parler enfant et d'attendre quelques années avant de parler mariage. Ce pouvait donc être long et surtout, ce pouvait ne jamais advenir.
Une année plus tard, il se mariait et ce fut une des journées les plus mémorables de sa vie. Sa famille était là. Quelques cousins – cousines aussi, tous et toutes avec leurs enfants – ou sans lorsqu'ils en avaient guère. Les absents n'étaient pas là par désapprobation de sa relation, mais il n'en avait cure.
La même journée, ils déménageaient sur Baker Street à l'intérieur d'un appartement dont la logeuse devint rapidement leur amie. Mme Turner ou Turny comme Gabriel s'amusait à l'appeler fut ravie de les accueillir chez elle malgré leur homosexualité.
- Code:
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« La Vie imite l'Art bien plus que l'Art n'imite la Vie. » [Oscar Wilde]
De cette magnifique journée-là jusqu'à aujourd'hui, John récidiva plusieurs fois, mais ne tua de nouveau que seulement deux fois tant la beauté des deux enfants avait capté son attention. Sinon, il se contentait souvent de prendre des victimes déjà mortes et de les placer comme bon lui semblait, mettant en scène toute une pièce de théâtre, bien morbide, sans en voir pourtant toute l'horreur qui s'en dégageait. Pour lui, il s'agissait d'un chef-d'oeuvre, d'art.
Dans cette maison de Baker Street, John vécut certainement une vie plus amusante et agréable que lorsqu'il habitait chez ses parents. Vivant avec Gabriel, son mari et ayant des contacts amicaux avec sa logeuse, il savourait cette paix. Les voisins étaient certes parfois bruyants et la police venait souvent par cette rue, mais il ne fut jamais perturbé par tout ce remue-ménage et ne chercha jamais à prendre contact avec ses voisins. Seul un autre voisin, un peu plus loin venait parfois manger avec eux, mais sinon, le couple recevait peu chez eux, préférant s'inviter chez les autres, parfois en couple, parfois en solitaire.
Quant à leur séparation, ce ne fut heureusement pas à cause de l'art macabre auquel John s'adonnait., Gabriel ne sut jamais, ni personne d'ailleurs. Il était prudent, souvent méfiant, avait peu d'ami, que des collègues ou connaissances. Il étudiait toujours la médecine comme science à part et oeuvrait sur un livre de criminologie regroupant des témoignages de spécialistes, professionnels et professeurs. Il devait remercier ses contacts à l'université pour tant de portes ouvertes.
La raison de leur mésentente fut toute autre et présentement, les deux hommes n'ont pris que très récemment la décision. Ils vivent encore ensemble le temps de tout régler.
TEST DE RP
Un minimum de 13 lignes soit 250 mots
La nuit était rapidement tombé sur Londres et John devait s'empresser de retourner à l'appartement. Le travail avait été plus long que prévu et les feuilles à remplir beaucoup plus nombreuses que prévu. De plus, c'était son tour de cuisiner. Marié ou séparé, les deux hommes vivaient ensemble et continuaient de respecter les règles mises en place au début de leur relation. Il s'agissait là d'une presque routine, mais puisque aucun des deux ne voulaient réellement s'ennuyer, ils faisaient en sorte de pimenté un peu la sauce. Quand ils le pouvaient. Lorsqu'il arriva à son appartement, il salua chaleureusement sa logeuse, embrassant chacune de ses deux joues, lui offrant un sourire des plus charmeurs, puis se précipitant vers la cuisine. Parfois, ils oubliaient qu'ils étaient séparés et son cerveau l'en avertissait alors qu'il entrait dans la pièce. Il calma son ardeur, mais garda un doux sourire pour faire bonne figure.
-Le repas...
John eu un regard d'excuses.
« Désolé, j'ai eu un problème à l'école. »
L'autre homme haussa les épaules et lui pointa la cuisinière, lui ordonnant silencieusement de se mettre immédiatement au boulot. Obéissant légèrement malgré lui, il ouvrit la porte du réfrigérateur et y chercha quelque chose d'inspirant. Les courses avaient été fait, tout était en ordre, mais de là à savoir ce qu'ils mangeraient.
-Quel genre de problème ?
« De la paperasse en masse et des élèves idiots. »
Il entendit un rire derrière lui et ne put s'empêcher de sourire. Parfois, lorsque tombait le soir et que l'atmosphère était si vivace, il se demandait pourquoi il avait fait ça, pourquoi il faisait ça. Pourquoi il déplaçait le cadavre d'un enfant jusqu'à un endroit particulier et lui faisait vivre – jusqu'à ce que la police trouve le corps – la beauté d'un tableau vivant – ou mort. Il n'avait aucun remord. Seulement des questions. Son habitude à mentir avait fait de cet appartement un lieu étrange où une fin de relation semblait s'accrocher à du vide. Il soupira. Il se demandait qui allait déménager et surtout où. Il aimerait quant à lui rester avec Mme Turner. Elle était gentille et il avait confiance en elle. C'était si rare. Il savait qu'elle ne fouillait pas ses affaires...
« 20 minutes et c'est prêt. »
Demain, ou après-demain ou plus tard, l'inspiration morbide qui l'avait fait débuté lorsqu'il était si jeune, le reprendrait sûrement et un autre cadavre serait déplacé. De toute manière, qui pouvait bien s'en soucier, il ne tuait pas ces enfants, il usait leurs cadavres à un tout autre et plus grand dessein.
Pseudo : Shykeiro
Âge : 19 ans
Comment avez-vous connu le forum : Forumactif, son annuaire
Code dans le règlement : Vu par le Doc' - Juste pour énerver Sherlock
Autre chose à ajouter ? Forum qui me semble intéressant. Nous verrons !
Dernière édition par John Clevenstone le Mar 28 Déc - 7:06, édité 19 fois |
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