Nom : Dawson
Prénom(s) : Christina mais elle préfère qu'on l'appelle Chris
Sexe : Féminin
Date et lieu de naissance : 12 décembre 1989
Groupe : Criminels
Métier/Etudes Chris travaille dans un sex shop du Soho. On ne peut pas vraiment la qualifier de criminelle vue qu'elle n'a qu'un seul "meutre" à son actif.
Ft Leighton Meester

Interview du 17 avril 2009 – réalisé par le docteur Thomson

Physique

Je regarde ma montre et c'est sans surprise que je vois Christina ouvrir la porte lorsque sonne huit heures tapantes. Elle n'est jamais en retard, ni en avance, elle arrive toujours parfaitement à l'heure. Elle m'offre un maigre sourire et s'installe dans le fauteuil près de la fenêtre, Christina s'assoit toujours dans le fauteuil près de la fenêtre. Je sais également qu'elle n'est pas encore prête à parler, je commence à la connaître depuis le temps. Elle préfère fixer l'horizon pendant quelques minutes avant de vraiment me saluer. C'est ce qu'elle fait en ce moment. Cela va faire depuis un an que je ne l'ai pas vu et elle a beaucoup changé. Physiquement, je veux dire.
Je crois très sincèrement que Christina est la plus jolie de mes patientes, un jour mon frère l'a croisée et il m'a interrogé pendant des heures pour essayer de me tirer les vers du nez. Hors de question, j'étais tenu par le secret professionnel et je ne savais que trop bien à quel point Chris était … instable.
Ses yeux couleurs noisettes scrutent le paysage, ils ont une forme d'amande et sont profondément ancrés dans son visage. Elle disait les tenir de sa mère … Son nez est droit et un peu plus long que la normale, elle possède une petite bouche charnue qui se tourne rarement en un sourire … Des boucles brunes viennent orner son visage, aujourd'hui elle les a attachées dans un chignon au dessus de sa tête. Mais ce qui frappe le plus chez elle, c'est sa pâleur. Christina n'est pas blanche, elle est … translucide. Comme un fantôme en fait. Enfin, ce n'est que mon avis, il ne vaut peut être rien …
Lorsque que je l'ai connue, elle ne portait que du noir, ses habitudes ont bien changés et elle semble avoir plus confiance en elle. Elle aborde aujourd'hui une tenue des plus féminines : un jean surmonté de bottes, un bustier bien droit et une veste sur ses épaules. Elle semble presque … Détachée. Bien loin de la petite fille terrifiée à laquelle j'avais affaire au début de nos séances.
Elle se tourne alors vers moi avec un sourire : il déforme à peine ses lèvres mais fait néanmoins vibrer ses yeux, leur couleur jurant affreusement avec sa peau. Christina était prête à commencer.

[...]

Caractère

« Alors Chris ... Parlez moi un peu de vous. »

Christina se contente d'hausser les épaules, comme toujours. Elle n'a pas encore dit un mot depuis le début de la séance. Son regard a quitté la fenêtre et elle me fixe avec une expression neutre. Si ce n'était pas pour le fin sourire qui se dessine sur ses lèvres, j'aurais pu croire qu'elle ne s'était pas rendue compte de ma présence. Nos entretiens commencent toujours ainsi, elle connaît la procédure à présent et se contente de me donner des bouts de phrases de temps à autre. Moi, je note tout dans mon carnet avant de passer à la question suivante.

« Donnez moi trois adjectifs pour vous décrire.
- Je dirais ... Polie, charmante et ... Intelligente ! »

Chris avait parlé d'une voie claire, pas une trace de nervosité dans son ton. C'est à mon tour d'hausser les épaules. Toujours les trois mêmes adjectifs là encore, cependant au fil des ans, j'avais fini par comprendre le manège de Chris.

Lorsqu'on regarde le dossier psychiatrique de la jeune femme, on a le droit à deux diagnostic différents et qui pourtant font référence à la même personne.
Tout d'abord, Christina n'a pas de personnalité qui lui est propre. Les trois adjectifs qu'elle vient de me donner et qu'elle me donne sans cesse, parle de moi. Si l'on devait faire une métaphore, Chris serait une feuille de papier blanche armée d'un stylo à qui il manque de l'imagination et dès qu'elle aperçoit quelqu'un, elle recopie à la perfection le livre que constitue cette personne. Elle possède un don d'empathie extrêmement élevé, car, comme j'avais pu le constater par moi-même, Chris ne se contentait pas d'imiter les autres. Elle devenait presque vous.
Je l'ai constaté il y a trois ans de cela, notre séance étant terminée, nous étions sortis elle et moi de mon bureau pour tomber sur mon fils et ma femme qui m'attendaient. Mon fils, alors âgé d'à peine un an, pleurait en me réclamant. Avant que j'ai pu faire quoi que ce soit, Chris s'était dirigée vers lui et lui avait murmuré de se calmer. Mon fils avait alors naïvement levé la tête vers elle en s'écriant papa ...
L'autre verdict en ce qui concerne Christina, c'est la schizophrénie. C'est son précédent psychiatre qui l'a décelée et je ne peux qu'approuver. Bien loin du dédoublement de personnalité, il y avait des moments où Chris n'est pas consciente de ce qui se passe autour d'elle ni même conscience de son propre corps.

« Vous dormez bien ? Je lui demande, mon vrai but étant de savoir si elle a toujours des hallucinations
- Je dors. Mais vous savez docteur ... Les démons ne viennent pas que la nuit, c'est plus souvent le jour qu'ils se glissent dans ma tête. Répondit-elle de cette même voix et en me fixant droit dans les yeux. »

Elle sourit toujours, si le Lambert de Balzac voyait des anges, Chris elle, voyait des démons qui se glissaient dans sa tête et qui lui faisaient faire des balades loin de son corps.
Ce ne sont pas mes propos, ce sont les siens, elle a prononcé ces mots devant moi à l'âge de quatorze ans et depuis ... Elle tient toujours les mêmes.

[...]

Ses relations.

Les parents de Chris sont morts, ce tragique accident est d'ailleurs la raison qui fait que la jeune femme se trouve dans mon cabinet depuis l'âge de quatorze ans. Ça en plus de la façon dont elle a été élevée. Ils sont morts lorsqu'elle avait onze ans.

Je sais qu'ensuite elle est partie dans une famille d'accueil de Brighton, les services sociaux ont jugé préférables qu'elle reste dans sa ville natale. Christina est restée chez les Matthews jusqu'à l'âge de ses dix-sept ans. C'est quand la première fille des Matthews, Emily est morte qu'ils ont mis Chris à la porte. Je suis moi-même allé voir Mr et Mrs Matthew pour essayer de les raisonner. Chris n'avait rien à voir avec la mort d'Emily, la police avait conclu à un suicide et en plus à l'heure du soi disant crime, Christina se trouvait en cours ... Ils n'ont pas voulu entendre raison et c'est Mrs Matthew elle -même qui s'est chargé de mettre l'adolescente dehors.

Chris est donc restée dans un orphelinat. Je sais qu'elle ne sort que pour nos séances et que lorsqu'elle aura vingt-et-an elle ira à Londres, c'est elle-même qui me l'a dit.
Mais elle n'a pas d'amis, pratiquement pas de sous (il semblerait que ses parents lui ait ouvert un compte en banque mais quand même) et en plus, à sa majorité, plus rien ne l'obligera à venir à me voir.
... Je me demande comment elle va faire pour s'en sortir, je me demande vraiment.

[... ]

Histoire

Le silence vient de tomber entre Chris et moi. Elle m'a raconté une de ses journées typiques : elle avait passé son temps à lire. Je regarde ma montre, il ne nous reste plus qu'une vingtaine de minutes et nous ne sommes même pas rentrés dans le vif du sujet. Depuis des années nous ne sommes jamais rentrés dans le vif du sujet, Christina a une fâcheuse tendance à tourner autour du pot et moi ... A chaque fois, je me dis qu'elle n'est juste pas prête. Pas cette fois-ci.

« Chris ... Tu sais que c'est notre dernière séance, rien ne t'oblige à revenir dans six mois.
- Je sais. Je ne compte pas revenir, dit-elle sur le même ton en confirmant mes inquiétudes.
- C'est donc la dernière fois qu'on se voit ... Tu pourrais donc me parler ... De ... De ce qui s'est passé, quand tu avais onze ans. Tu sais ... Le seize décembre. »

A l'entente de la date fatidique, elle penche la tête sur le côté, me fixant toujours. Quelques mèches tombent de son chignon pour venir devant ses yeux, elle les range derrière son oreille, son sourire ayant définitivement disparu.

« Le seize décembre, quand j'avais onze ans ... mes parents sont morts. Dans un tragique accident, me dit Chris. »

Le ton est différent à présent, elle me faisait sincèrement penser à un enfant récitant une leçon.

« Non, Christina. Et tu le sais très bien. Peut être qu'on pourrait commencer par parler de ton père.
- Ne m'appelez pas Christina, murmura t-elle.
- Okay, Chris, parlons un peu de ton père, tu veux bien ? »

J'attends sa réponse et elle penche de nouveau la tête. Lorsqu'elle la redresse, Chris choisit de ne pas me fixer et de se reconcentrer vers la fenêtre.

« - Mon père ... s'appelait Christopher Dawson, c'était un marine. Il a rencontré ma mère en rentrant de la guerre, ils se sont mariés et ils sont venus vivre en Angleterre.
- Je sais déjà tout ceci Chris,c'est écrit dans ton ... »

Elle me lance un regard ... Noir si je puis dire. Ses yeux, juste ses yeux et non son visage, se tournent vers moi, dénués de toute expression. Je choisis de me taire et d'un geste, je l'invite à continuer. Christina garde le silence pendant quelques secondes, avant de reporter son regard vers la fenêtre. Elle poursuit alors son récit, comme s'il n'y avait pas eu d'interruption.

« Je suppose que mes parents étaient heureux avant mon arrivée, enfin, c'est ce que j'en ai déduis. Enfin bref ... Un jour ... J'étais là. Il paraît que ma mère en a beaucoup souffert, j'aurais bien voulu m'excuser ou être désolée mais ... C'est comme ça je suppose ! Après c'est le trou noir ... Et dans tous les sens du terme. Mon père croyait beaucoup en Dieu, mes parents étaient de fervents catholiques et il voulait que sa fille soit élevée d'une certaine manière. Alors ... Je n'avais pas le droit de sortir de ma chambre, à part pour manger, c'était ma mère qui me donnait des cours, une à deux fois par jour. Le reste du temps j'étais dans ma chambre. Dans le noir ... Mon père ne voyait pas pourquoi est-ce que je devais avoir de la lumière, il me disait juste de m'accrocher à ma Bible. C'est ce que je faisais. Il paraît que la plupart des enfants ont peur du noir. Moi, c'était pratiquement tout ce que je connaissais, c'est la lumière qui me fait peur. Ma chambre était ma meilleure amie, les meilleurs moments c'était lorsqu'il pleuvait. J'entendais tout. Je m'allongeais sur le sol et je récitais des passages entiers de la Bible. Je la connais sur le bout des doigts. Je trouvais ma vie ... Normale, maintenant tout le monde en veut à mon père et dit que tout est sa faute. Moi, je trouvais ça normal. Et puis ... Et puis ... Il y a eu le seize décembre. »

Chris s'arrête. Mes doigts vont et viennent sur mon calepin à toute vitesse, c'est la première fois qu'elle parle autant et c'est beaucoup plus que ceux à quoi je m'attendais. Je sais très bien que la suite du récit est la partie la plus affreuse. Je m'apprête à lui dire que ça va, qu'on peut faire une pause si elle le désire mais elle reprend la parole. Sa voix est à présent un murmure.

« C'était une journée normale. Il y a eu un orage en plein milieu de l'après-midi. Comme à mon habitude, j'étais allongée par terre. Et c'est quand l'orage a cessé que j'ai commencé à entendre des voix. Au début, j'ai cru que je rêvais. Mais les voies ont continué, de plus en plus fort. C'est quand j'ai reconnu des passages de la Bible que j'ai su que mon père criait, mais il n'y avait pas que lui ... Ma mère aussi criait. Sur le coup, cela ne m'a pas paru bizarre jusqu'à ce qu'il y ait un grand bruit. J'ai entendu mon père monter et il a ouvert la porte de ma chambre. Je me souviens de la lumière du couloir, j'ai dû me protéger avec mes mains et fermer les yeux. Mon père m'a dit de le suivre et je n'ai pas hésité. Je n'étais jamais sortie de ma chambre et même si j'avais peur j'étais ... Curieuse je suppose ? Enfin, on est allé dans la cuisine et c'est là que j'ai vu ... Ma mère, sur le sol. On aurait dit qu'elle dormait, c'est d'ailleurs ce que je me suis dit. Mais mon père n'en avait pas fini avec moi, il était très agité, il faisait les cents pas dans la cuisine, il récitait toujours des passages de la Bible. C'est là que la peur a repris le dessus, il avait l'air en colère presque possédé ? Tout est allé tellement vite après ! Il s'est emparé d'un couteau et il a dit qu'il allait sauver maman, que les démons s'étaient emparés d'elle alors il l'a ... il l'a ... il l'a libérée. Il a fait partir les démons et il ... Il a voulu que je fasse pareil. Il m'a mis le couteau dans les mains et j'ai aidé maman à partir en paix. Quand j'y repense, je ne sais même pas pourquoi je pleurais. C'est grâce à moi que maman est allé au Paradis, non ? Mais Papa a dit que ce n'était pas suffisant, il m'a prise par la main et il m'a entraîné dehors. Heureusement, il faisait nuit, on a marché tellement longtemps ... On a fini par arriver dans une forêt. C'était la première fois que je voyais des arbres en vrai, je n'avais plus peur. J'aurais dû parce qu'il a commencé à me secouer et à me dire que moi aussi j'étais possédée par les démons. Je me suis mise à pleurer : je me demandais pourquoi moi ? J'avais tout fait pour être sage. Alors il fallait que papa me libère, non ? Et il l'a fait. Il m'a arraché tous vêtements et ... »

Chris s'arrête une nouvelle fois. Depuis plusieurs minutes, j'avais arrêté d'écrire pour la fixer. Elle parle de tout ceci dans un murmure, avec un air presque détaché. Dans les moments les plus difficiles, elle penche la tête sur le côté et paraît être touchée. Pendant quelques secondes seulement.
Je la connais la suite de son récit, j'ai lu les rapports de police et les journaux locaux. Son père l'avait violé et c'était des chasseurs qui l'avait surpris alors qu'il s'apprêtait à recommencer. Christopher Dawson avait été tout de suite abattu tandis que le petite Chris continuait de marmonner « il m'a libérée, il m'a libérée ... »
Elle se tourne vers moi et me fixe encore dans les yeux.

« Est-ce qu'on peut parler d'autre chose, docteur ?
- Bien sûr. Parlez moi un peu des Matthews. »

Chris a un sourire.

« Ce sont des gens très bien, j'ai eu un nouveau papa et une nouvelle maman et même une soeur en prime. Ils ne m'enfermaient pas, je ne manquais de rien. Je crois qu'on peut dire que j'étais heureuse.
- Et Emily ?
- C'était un tragique accident.
- Pourquoi est-ce que Mrs Matthew crois que vous avez un lien avec le suicide de sa fille ? »

Le sourire de Chris s'agrandit et elle me répond lentement.

« Je vais vous dire exactement ce que j'ai dit à Mrs Matthew. Le jour où Emily s'est suicidée était un jour comme les autres. A une seule différence près, j'ai effectivement été la dernière personne à voir Emily. Je lui ai juste parlée avant d'aller en cours, juste parlé.
- Et qu'est-ce que vous lui avais dit ?
- Juste que je l'aimais beaucoup et qu'elle allait me manquer. Emily m'a demandé ce que je voulais dire. Je lui répondu qu'elle aussi était possédée et qu'il fallait que quelqu'un la libère et que ... Si elle ne le faisait pas elle même, ils s'en chargeraient.
- Qui ça ?
- Ceux qui ont dévoré mon père, les démons. »

Sur ce, Chris fixe de nouveau la fenêtre. Il me semble qu'elle ne m'a pas tout dit. Mais je fixe ma montre, trop tard pour lui soutirer d'autres informations.
J'espère vraiment qu'elle va s'en sortir d'en Londres.
Ou au moins ... Que Londres s'en sorte avec elle.



Noir, comme la couleur du mur en face d'elle.
Gris, le ciel en ce moment.
Froid, oui, elle avait froid. Pourquoi est-ce qu'elle avait froid. ? Chris leva les yeux vers le ciel et se rendit seulement compte qu'il pleuvait. C'était pour cette raison qu'elle avait froid. Et aussi parce qu'elle était sortie s'en prendre de manteau … Et sans chaussures également …

Lentement, au fur et à mesure que les gouttes ruisselaient sur son visage, révélant les traces d'un mascara appliqué il y a de cela quelques heures, la jeune femme prenait conscience de tous ces détails et de son environnement. Elle était dans une ruelle, elle ne se souvenait pas d'avoir marché, elle était assise contre un mur glacé, elle ne se souvenait pas s'être courbée. Chris promena son regard partout autour d'elle, ses paupières battant à un rythme effréné pour chasser les gouttes de pluie et pour tenter de trouver les réponses. Elle faisait toujours cela lorsqu'elle se retrouvait dans une situation inconnue, ses yeux scrutaient les environs pour trouver les pièces du puzzle.
Une poubelle … Des boites en carton … Rien de très concret. Elle ne savait toujours pas ce qui l'avait emmenée ici.

Rouge, elle voyait à présent rouge, elle sentait la douleur qui venait de sa main droite. Cette dernière se souleva, oui, elle se souleva sans un quelconque ordre de sa propriétaire : elle saignait. L'entaille sur sa paume était bien nette, la coupure profonde. Chris s'agenouilla, ses mains tâtant le sol alors que son regard était toujours dirigé vers le ciel. On aurait dit une aveugle, mais c'est bien ce qu'elle était dans cette ruelle. Elle ne savait pas quoi chercher, ce qu'elle devait trouver...

Noir, Chris abandonnait et fermait les yeux. Tant pis … Tant pis, cela ne devait pas être extrêmement important … Si ? Elle ne se rappelait pas, elle ne se rappelait plus. Elle était très fatiguée désormais et elle voulait rentrer chez elle. Peut être qu'il lui restait encore un peu d'argent dans ses poches pour héler un taxis. La jeune femme ne savait peut être pas ce qu'elle faisait ici, mais elle avait encore le sens des réalités. Son appartement, un endroit chaud qui l'attendait.

Chris se releva, un peu trop vite d'ailleurs car elle sentit son rythme cardiaque s'accélérer. Elle grimaça. Jaune, c'était du jaune à présent. Elle avait des étoiles devant les yeux qui semblaient la narguer et sa tête lui faisait extrêmement mal … En fait, cela faisait depuis une dizaine de minutes qu'elle avait mal à la tête. Mais ce n'était que maintenant que son crâne semblait vraiment se réveiller. Et il riait … Oui, il riait de la bêtise de Chris, lui tirait les cheveux et lui murmurait des choses … Il savait comment elle avait atterri ici, il savait …
Non, non, se dit Chris, elle préférait ne pas l'écouter.
Pourquoi ? Parce que son crâne avait la voix de son père et elle ne voulait plus qu'on la libère …

Pseudo : Dizbil
Âge : 18 ans maintenant !
Comment avez-vous connu le forum : Deuxième compte du Doc'
Code dans le règlement : Vu par le sociopathe, ça te va ?! xD
Autre chose à ajouter ? OUAIS LE DESIGN EST A CH.... XD (et tu dis plus !)

Fiche terminée !
Sherlock valide moi quand tu peux ... (Non, je vais pas m'auto-valider XDDD)

J'ai une semaine de retard, mais je voulais voir combien de temps tu aurais tenu ! 8D
Aller, va, c'bon, j'te valide _o/