Sherlock 21st Century
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Sherlock 21st Century

Forum RPG inspiré par la série Sherlock de la BBC
 
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 Elle aimait trop le bal, c'est ce qui l'a tué. [MOLLY]

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Irene Adler
Civil | Resplendit à jamais, comme un astre inutile, la froide majesté de la femme stérile
Civil | Resplendit à jamais, comme un astre inutile, la froide majesté de la femme stérile
Irene Adler

•Messages : 121
•Né(é) le... : 17/12/1978
•Arrivé(e) le... : 16/08/2011
•Âge : 45
•Réside à... : Briony Lodge, Serpentine Avenue - St John's Wood.
•Fiche : the woman.
•Thème : irene's theme.

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☂ Profession: chanteuse & other stuff.
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Elle aimait trop le bal, c'est ce qui l'a tué. [MOLLY] _
MessageSujet: Elle aimait trop le bal, c'est ce qui l'a tué. [MOLLY]   Elle aimait trop le bal, c'est ce qui l'a tué. [MOLLY] EmptyLun 22 Aoû - 9:41

Amazing Grace, how sweet the sound,
That saved a wretch like me.
I once was lost but now am found,
Was blind, but now I see.

Amazing Grace.
-JOHN NEWTON.

Elle aimait trop le bal, c'est ce qui l'a tué. [MOLLY] 20j1fkk
De la brume épaisse s'échappa de la bouche d'Irene Adler. Mélange voluptueux de la fumée d'une cigarette et du souffle du froid. Elle huma l'air de la nuit en esquissant un sourire délicat. Personne ne venait jamais dans cette librairie qui bordait la tamise à une heure pareille. Mais parfois, il arrivait que certaines personnes s'y aventurent. En attendant, elle admirait l'agitation nocturne. Le temps ralentissait, prenait une pause, à l'instar de la brune qui écrasa délicatement sa cigarette au sol. Contempler les étoiles pouvait être divertissant si on s’appelait Irene Adler. Contrairement à la plupart des hommes, elle ne se sentait pas ridiculement petite en les admirant. Elle se sentait juste en vie. Et c'était déjà beaucoup. Voilà le pouvoir que la voie lactée avait sur elle et elle ne s'en lassait pas. Les étoiles étaient colorées à ses yeux, elles miroitaient comme si elles dansaient. Irene ne les voyait pas immobile, elle les observait comme un voyeur qui pénètre dans un bal nocturne. L'ennui s'enfuyait à cet instant dit magique. Sa poitrine se souleva avec difficulté, enserrée par l'émotion de ne voir jamais ce moment se terminer. A l'instant où elle déclara sa pause terminée, elle aperçut une silhouette filiforme presser le pas dans les rue d'en face. Un autre sourire se fraya un chemin jusqu'à sa bouche alors qu'elle changeait le panneau "fermé" pour "ouvert" et qu'elle rentrait dans la boutique.

Irene aimait les clients de la nuit, ils étaient tous différents, certains cherchaient du répit, d'autres un bouquin de dernière minute. Mais tous, à ses yeux, portaient un intérêt particulier. Cependant, elle n'arrivait jamais à se souvenir de quiconque lorsqu'elle rentrait chez elle. Parce qu'ils n'étaient pas non plus assez intéressants pour la marquer profondément, cette femme qui se fichait de tout et qui le regretterait un jour, amèrement. La chute était douce vers les limbes de l'oubli. Cependant, lorsqu'elle toucherait le sol, elle aurait affreusement mal au postérieur. La silhouette qu'elle avait aperçu quelques secondes plus tôt la tira de ses pensées quand elle pénétra dans la librairie. Irene l'avait su au moment où ses yeux s'étaient posés sur elle, elle avait su que la jeune femme ne pouvait que venir ici.

Elle était jolie. Pleine de timidité, la démarche peu assurée, le regard fuyant vers n'importe quel objet de la boutique, se raccrochant à eux comme un fou se raccroche à sa douleur. Elle ferait partie de tous ces inconnus qu'Irene oublierait. Ou peut être pas. Le visage de la belle était laiteux, ses yeux d'un noisette pétillant. Mais triste, très triste. Trop. Le cœur d'Irene se serra. L'on aurait dit une enfant perdue dans les dizaines de rayons, ne sachant pas quoi faire, ne sachant même pas pourquoi elle était là. Irene ferma les paupières quelques secondes alors que ses doigts tapotaient nerveusement la caisse enregistreuse. Qu'est ce qu'elle pouvait bien en avoir à faire d'une gosse paumée contre le reste du monde ? Qu'est ce qui était différent cette fois ci ? -Elle te ressemble. -C'est faux.

Mais elle ne pouvait pas le nier, la jeune femme lui rappelait ce qu'elle avait été un jour. Et c'est pourquoi elle ressentait quelque chose. Un sentiment qu'elle haïssait plus que tout, la compassion. Pourtant c'était plus fort qu'elle, et sans même réfléchir, elle s'approcha derrière l'inconnue en silence.
"Besoin d'aide ?" sa voix avait résonné, grave et froide. Elle sursauta comme si on l'avait piqué et se retourna en frémissant vers Irene. Un cri léger était sorti de ses lèvres sans qu'elle ne le veuille et elle avait à présent la main plaquée contre ses lèvres. Pleine de bonté, pleine de peur. Le sourire d'Irene redoubla d'intensité. Ce genre de sourire rare qu'elle accordait à une poignée d'élus.

Non. Peut être qu'elle ne l'oublierait pas finalement.
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Elle aimait trop le bal, c'est ce qui l'a tué. [MOLLY] _
MessageSujet: Re: Elle aimait trop le bal, c'est ce qui l'a tué. [MOLLY]   Elle aimait trop le bal, c'est ce qui l'a tué. [MOLLY] EmptyMar 23 Aoû - 4:27



I guess it's time I run far, far away,
find comfort in pain.

Une bruine glacée tombait sur le pavé. Molly leva la tête vers le Ciel, et laissa quelques gouttes gelées rouler sur ses joues rosées. Elle ferma les paupières, un demi sourire se dessina sur ses traits.

Un peu de bonheur, un peu d'affection, c'était tout ce qu'elle demandait. Même pas de l'Amour, juste un peu d'attention.

Jim. Où es-tu ?

Elle ouvrit les yeux, et admira quelques instants le ciel noir de ce début de soirée, le coeur un peu remué. Elle sentit alors les grands bras glacés de la Solitude enlacer sa nuque. Une petite larme glissa sur sa joue, et se confondit aux autres perles de pluie.
De sa démarche incertaine, Molly quitta le perron de l'hôpital. Elle parcourut quelques rues sous la pluie, hésitant à rentrer chez elle. Elle n'osa pas, pas tout de suite. Elle héla un taxi, qui la déposa quelques quartiers plus loin. Elle était presque certaine y avoir découvert une petite librairie une semaine plutôt. Après avoir marcher plusieurs ruelles, elle la trouva enfin. A son plus grand soulagement, la lumière en provenance de la petite boutique indiquait qu'elle était encore ouverte. La jeune femme nota que la bruine s'était arrêtée depuis un moment. Elle entra. Molly manifesta sa présence, en un "Bonsoir" assez fort pour que toute personne présente dans les rayons puisse l'entendre. Hooper ne cherchait aucun livre en particulier. Elle, avait juste besoin de chercher, justement. Et elle aimait le contact des livres, l'idée que peut être, l'un d'entre eux pourrait soigner la mélancolie qui l'étreignait depuis plusieurs jours. Elle s'arrêta soudain, et se saisit d'un livre, au hasard.

Perdue au plus profond de ses pensées, la demoiselle n'entendit pas une démarche discrète, presque féline s'approcher d'elle.

Besoin d'aide ? souffla-t-on d'une voix suave à son oreille.

Molly lâcha un hoquet de stupeur. Le coeur bataillant contre ses tempes, elle se tourna confusément vers la nouvelle venue.

J-Je...

Encore sous le feu de la surprise, Molly ne parvint pas à terminer sa phrase. Pour la première fois depuis qu'elle était entrée dans la petite librairie, elle découvrait la maîtresse des lieux. Et... Cette rencontre fortuite, inattendue, la laissa sans voix.

Cette femme avait une voix un peu grave, envoûtante. Molly la dévisagea un moment, incapable de prononcer un mot, émerveillée. Et comme tant d'autres avant elle, elle tomba immédiatement sous le charme d'Irene. La libraire la fixait d'un air doux, un peu hilare, puis un irrésistible sourire s'étira sur sa bouche. Sous la morsure de l'admiration, Molly se sentit rougir. Sans même la connaître, elle devina que cette femme devait soumettre les hommes d'un simple battement de cils. Elle avait des traits raffinés, le visage altier ; tout chez elle appelait à la grâce, la distinction. Elle était le visage de la Séduction. Son allégorie, ou égérie. Et son regard... Le jeune médecin tressaillit, cachant difficilement son trouble. Ses prunelles. Elles. Elles étaient comme celle de Sherlock, ou celles de Jim même. Elles avaient quelque chose que les autres n'avaient pas. Il y avait quelque chose en plus, quelque chose d'unique, d'un peu magique. Au fond de leurs iris ardents, crépitait une petite flamme : la lueur mutine de l'intelligence.

Elle semblait appartenir à cette classe de femmes qui, lorsqu'elles avaient une requête à formuler leur sourire leur tenait lieu de droit. Cette caste élitiste, féminine, sensuelle, dont l'accès était jalousement gardé, et à laquelle, elle, Molly Hooper n'appartiendrait jamais.

C'était ce genre de femmes qui devait plaire à Sherlock.
Si Jim l'avait rencontrée elle, alors sûrement qu'il ne serait pas devenu hom...
La jeune femme baissa la tête. Au creux de sa poitrine, son cœur se serra.

Molly ne répondit pas tout de suite, terrée dans un silence respectueux. Elle releva la tête, et réussit enfin à regarder son interlocutrice dans les yeux. Elle lui adressa un sourire timide, poli, mais crispé - comme toujours lorsqu'elle était gênée. Finalement, elle se décida à prendre la parole, et articula quelques mots.

Je suis désolée, je. Vous m'avez fait peur. murmura-t-elle, à voix basse. Puis, elle enchaîna, tentant vainement de camoufler son mal aise ingénu. Je. Vous n'auriez pas, L'amour pour les Nuls ?

Un rire léger, un peu morose s'échappa de ses lèvres. Mais elle l'arrêta aussitôt, honteuse, et s'empourpra, n'osa plus contempler la jolie femme à ses côtés. Molly déposa ses prunelles sur la rangée de livres devant elle ; ses yeux se couvrirent d'un voile de tristesse.

J'en aurais bien besoin, je crois. Chuchota-t-elle, enfin.

Et sourire, faiblement.

It's more than just words,
it's just tears and rain...



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Elle aimait trop le bal, c'est ce qui l'a tué. [MOLLY] _
MessageSujet: Re: Elle aimait trop le bal, c'est ce qui l'a tué. [MOLLY]   Elle aimait trop le bal, c'est ce qui l'a tué. [MOLLY] EmptyMar 23 Aoû - 17:23

Elle aimait trop le bal, c'est ce qui l'a tué. [MOLLY] Zyh5pfElle aimait trop le bal, c'est ce qui l'a tué. [MOLLY] 16901ow
    "J-Je..." Irene poussa un soupir délicat alors que la jeune femme se tournait vers elle, ses grands yeux brun la fixant sans oser esquisser un seul geste.

    Elle savait bien ce qui devait pénétrer son esprit à cet instant là. Ce n'était pas la première fois que quelqu'un l'observait ainsi et ça ne serait pas la dernière. On pense qu'on va s'y faire mais ce n'est jamais le cas. Et puis le jour où elle s'y habituerait à cette admiration du commun des mortels, elle pourrait prendre sa retraite.

    Son sourire flottant, Irene affichait une assurance qui semblait crisper la jeune femme au vu de son expression polie. Elle détourna les yeux comme si le fait regarder la maîtresse de ces lieues aurait pu la brûler et tripota un de ses boutons de manteau. Irene constate que des sillons marquaient son visage sans aucune imperfection apparente. Le coeur d'Adler se serra, il ne fallait pas être un génie pour constater qu'elle avait pleuré. Qui avait osé arracher des larmes à cet ange tombé du ciel ? Car c'est qu'était la belle. Un ange, blessé.


    "J'en aurais bien besoin je crois." chuchota t-elle de sa voix si douce et polie en faisant mine de s'intéresser aux livres en face d'elle. C'était donc un homme qui s'était risqué à la faire souffrir. Inspirer, expirer. Toujours réitérer les mêmes gestes pour ne pas céder devant ce qui pouvait mettre Adler dans une certaine forme de colère qu'il n'était pas bon de côtoyer. Le mal infligé à cette étrangère semblait la faire fléchir, comme un poids invisible qu'elle portait sur ses épaules en silence.

    Irene n'avait aucune pitié. Elle était cruelle et écrasait tous ceux qui osaient se trouver sur sa route. Le masochisme des gens en redemandait et voilà pourquoi on la trouvait brillante alors qu'elle n'était qu'une sorte de monstre. Mais pas ce soir. Peut-être était-ce le bal des astres qui l'avaient transporté ou encore le fait qu'on ne pouvait tout simplement pas dire non à cette femme. Oui. On ne pouvait tout simplement pas être sardonique avec un ange. Irene n'en avait jamais rencontré d'aussi beau, si pleine d'humilité.
    "Je m'appelle Irene Adler. Et je n'avais nulle intention de vous infliger une telle frayeur." dit-elle en plantant son regard dans celui, fuyant et détourné de son interlocutrice. "Je pense...que vous ne trouverez donc pas votre bonheur au rayon Cuisine. Mais, qui sait ? Peut être existe t-il une recette miracle ?" Mon. Dieu. Mais cela te prend-il souvent de faire des blagues d'un aussi mauvais goût ? Il fut un temps où tu faisais rire des assemblées de péteux habillés en costard cravate. Et tu n'es même pas foutu de trouver quelque chose de convenable pour un ange en détresse. Tu te fais vieille.

    "Je ne pense pas que vous en ayez besoin." murmura la voix grave et profonde d'Adler en ignorant superbement celle qui la mettait plus bas que terre, par échos dans son crâne. Ce qu'elle disait, tout comme ce qu'elle faisait, elle le pensait. Elle n'arrivait pas à saisir. Comment personne ne pouvait voir de quels feux brillait cette inconnue rencontrée dans une librairie à deux heures du matin. Les autres ne la valaient pas, des ivrognes des bars dans lesquels elle jouait aux hommes bien comme il faut de la haute société qu'elle avait détesté séduire et posséder. Ce soir, elle voulait simplement être n'importe qui, comme tous les soirs depuis qu'elle était arrivée à Londres. Même si un ex militaire lui avait rappelé que cette requête ne se ferait jamais, elle espérait, ayant gardé cette candeur au plus profond de son être. Que sa voix intérieure qualifiée de "stupidité démesurée".

    Elle s'en foutait. Elle voulait. Ce soir, elle n'était pas un monstre manipulateur et froid. La reine de beauté où toutes ces conneries. Ce soir, elle serait n'importe qui, relevant un ange qui s'était cassé la gueule à cause de l'horreur du génome humain. Irene se souviendrait d'elle, c'était une certitude. Mais la jeune femme l'oublierait lorsqu'elle serait à nouveau debout, et c'était bien mieux comme ça. Elle partirait.

    Comme n'importe qui.
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