Nom : Watson
Prénom(s) : John Hemery
Sexe : Masculin
Date et lieu de naissance : 29 décembre 1975
Groupe : Civil
Métier/Etudes: Docteur
Ft Martin Freeman


Physique
Lorsque l'on lit les romans de Doyle, il est très facile de visualiser Sherlock Holmes en face de soi en revanche, Watson, narrateur plutôt discret, laisse place à l'imagination. Pourtant, Holmes le taquine sans arrêt sur son côté de « séducteur », on peut donc penser qu'il est plutôt attirant. Mais qu'est-ce que les ladies apprécient chez lui ? Sa fine carrure, cette manie qu'il a de toujours se tenir droit même lorsqu'il est appuyé contre sa canne ou avec une main dans le dos, son air préoccupé ... ? C'est sans doute c'est yeux : en forme d'amande, d'un marron très clair tirants limite sur l'ambre, il est rare que John cligne des yeux, sauf face à Sherlock bien sûr. Ses cheveux bruns, plutôt cours, évoluent sur sa tête sans aucun style particulier. Il y passera toujours un peigne ou simplement la main, histoire de paraître soigné.
Watson a un teint plutôt terne et il n'est pas rare de voir des cernes sous ses yeux, viles conséquences de nuits à écouter Sherlock jouer du violon ou bien d'un sommeil interrompu à cause d'un quelconque souvenir. Le docteur n'est pas particulièrement à la pointe de la mode et ne fait généralement pas attention à ce qu'il porte. Tout ce qui lui importe c'est que sa tenue soit la plus soignée possible : chemise toujours repassée, veste qui retombe bien sûr les épaules et toujours fermé, etc. John est le plus à l'aise dans un simple jean et un haut à manche longues, ne se souciant pas des on dits.
L'élément le plus notable chez lui, est la cicatrice qu'il a l'épaule, rappel constant de ses années de services. Oh bien entendu, il n'est pas donné à tout le monde de la voir mais, John espère secrètement qu'elle partira un jour ... Autre chose inhabituelle et désormais célèbre : le docteur boîte. Il n'a pas toujours sa canne avec lui et parfois, il lui arrive de marcher et de courir tout à fait normalement. Cela reste un mystère pour beaucoup, mais que voulez-vous ?

Caractère
John Watson est d'un naturel plutôt calme et posé. Enfin ... C'est ce que l'on peut penser au premier abord. Si vous lui posez directement la question, il vous répondra très certainement qu'il souffre d'un dédoublement de la personnalité. Pourquoi ? C'est très simple. D'un côté, il y a le John poli et souriant. Celui qui a su gardé ses réflexes de militaire et que la guerre a endurci. Il sera toujours enclin à vous aider, à répondre à n'importe quelles questions ou autre ... Ce John-là aime le silence et adore écrire. Simple exercice d'abord conseillé par son psychiatre, il s'avère que le docteur est plutôt doué et possède une plume bien trempée.
Et à l'opposé, il y a l'autre John, qui ne se réveille qu'au seul et unique contact de Sherlock Holmes. Il devient alors curieux et intrépide, se prend parfois au jeu de déduction avec son camarade et surtout s'irrite très facilement. Mais que voulez-vous ? Holmes a parfois le don de le mettre complètement hors de lui et il n'est pas rare que les deux hommes se fâchent pour des boutades. Avec Holmes, Watson aime avoir raison même si la plupart du tant il a tort ... Question d'égo !
Que peut-on dire de plus ? Le docteur Watson excelle dans son domaine, qui est la médecine, n'aime pas qu'on le questionne trop au sujet de sa jambe (Damn my leg !) et que, même s'il prétend le contraire, il se fait sans cesse du soucis pour Holmes. C'est tout simplement comme cela qu'il est fait et en dépit de leurs différents, John reste très attaché au détective.


Ses relations :


Sherlock Holmes
==> Il n'y a pas à dire, sans Holmes la vie de Watson serait beaucoup plus tranquille. Et beaucoup plus ennuyeuse ... Quoi qu'il en dise, le docteur reste impressionné par les capacités de déduction de son colocataire et essaye, un peu trop souvent d'ailleurs, de lui faire voir la vie du côté de “pauvres êtres inférieurs” tels que lui.


Jim Moriarty
==> Pour Watson, il n'y a pas trente six façon de décrire la Némésis de Sherlock : c'est un psycopathe avec de sérieux problèmes et beaucoup trop d'argent. Il espère bien ne jamais plus le croiser.


Sarah Sawyer
==> Une femme très charmante, c'est grâce à elle que John a pu retrouver du travail. Et malgrè un premier rendez vous houleux, ils sont restés en bons termes.

Histoire

John H. Watson voit le jour le 29 décembre 1975. Il est le dernier de la famille Watson, se composant de ses parents, lui et sa soeur Harriett dite « Harry ». John n'a pas gardé contact avec sa famille et il est d'ailleurs très rare qu'il les évoque. La seule chose qui peut encore les relier à lui est le téléphone portable que lui a donné sa soeur après une mauvaise rupture. L'enfance de Watson n'a rien d'extraordinaire, à l'exception près que, contrairement à ses autres camarades, John a toujours su ce qu'il voulait faire : il voulait devenir docteur. Il n'était pas rare de le voir donner de fausses prescription aux enfants de son quartier ou leur faire de faux bandages avec du papier toilette. Cependant, il ne s'est jamais fait d'illusion et a toujours su qu'il lui faudrait travailler dur pour obtenir ce qu'il voulait, en dépit de ce qu'en pensait ses parents.

C'est à l'âge de 26 ans qu'il sort diplômé de l'université de Londres, obtenant ainsi le titre de « docteur » en médecine. Il se spécialise en chirurgie au Royal Victoria Military Hospital de Netley, puis commence la carrière peu conventionnelle de médecin militaire. John est comme qui dirait arrivé dans cette voie par hasard, on lui répétait qu'il était doué et cela lui semblait être un bon compromis entre ce qu'il voulait et ce que son pays attendait de lui.

Après avoir été affecté en Inde, il sera finalement envoyé en Afghanistan là où il sera blessé à l'épaule. Le souvenir de cette expérience reste très clair dans sa mémoire, il ment à son psychiatre sur ce sujet mais c'est uniquement car il ne souhaite pas en parler. John sera sauvé de justesse et dans un hôpital de Peshwara, il contracte la fièvre typhoïde. Face à son état, ses supérieurs sont contraint de le retirer de la zone de combat. Le docteur est rapatrié d'urgence en Angleterre, là où il bénéficie d'une maigre pension.

En effet, s'il y a bien une chose qui est élevé à Londres, c'est le loyer. Et sa rente de soldat lui permet tout juste de s'offrir un appartement deux pièces. Et évidemment, John a beaucoup trop de fierté pour demander de l'aide à sa famille. Se baladant dans un des nombreux parcs de Londres, il croisera une vieille connaissance, Stanford. C'est lui qui va le présenter à Sherlock Holmes. Bien entendu en suivant son ami, Watson ne se doutait pas que sa vie allait changer du tout au tout et qu'il allait rencontrer bien plus qu'un simple colocataire.



« A study in pink ... »
Original comme titre, pensa aussitôt Watson.
Il s'installa plus confortablement dans le fauteuil, fixa un instant la page blanche qui s'offrait à lui et poussa un soupir. En général, ses soupirs étaient suivis du regard plutôt agacé de Sherlock qui ne signifiait qu'une seule chose : « moins de bruit ! Certains se concentrent sur des problèmes d'une importance capitale ! ». Mais, une fois n'est pas coutume, son charmant colocataire n'était pas là aujourd'hui. Lorsqu'il s'était levé, le docteur avait uniquement trouvé Mrs Hudson, cette dernière lui apportant son courrier. En même temps, il n'allait pas se plaindre de l'absence de Sherlock. Le salon était enfin silencieux, il n'y avait personne pour lui dire de faire ceci ou de faire cela et surtout pas quelqu'un qui l'empêcherait de se concentrer.

Oui, dans l'ensemble, Sherlock Holmes avait un effet quelque peu ... Néfaste sur lui. Tel le catalyseur dans une réaction chimique, à ses côtés, John devenait plus enjoué, plus curieux, plus vif, bref, très loin du John habituel ... Mais d'un autre côté, l'excitation que lui procurait les affaires que résolvaient le détective était sans pareil. Il n'avait pas ressenti ce sentiment depuis des mois, depuis qu'il était revenu d'Afghanistan en fait.

John poussa un autre soupir, croisant les bras sur sa poitrine. Sa psychiatre pensait qu'écrire sur son expérience l'aiderait à exorciser ses démons et à outrepasser le choc. Cependant, comme l'avait fait remarqué Mycroft, il n'était pas choqué, il n'était pas bouleversé, il était en manque, voilà tout. Cette excitation, ce frisson, ce danger ... C'était sur cela qu'il allait écrire et uniquement sur cela, en d'autres mots, il allait écrire sur Sherlock Holmes. Oui, il décrire leur toute première aventure ensemble, en commençant par leur rencontre, son site internet des plus douteux, la visite de l'appartement ... Et aussi le publier sur son blog. Très sincèrement, John ne pensait pas qu'Holmes prendrait la peine de le lire, ce dernier penserait certainement que ce serait une lecture indigne de tout intérêt. De toute façon, même s'il le lisait, Watson serait prêt à accepter la critique.

Et puis depuis quand l'avis de Sherlock importait ?! Il eut un maigre sourire à cette pensée. Il n'était pas question d'Holmes dans cette histoire mais de lui. Il devait écrire, il en avait besoin. Sans réfléchir une minute de plus, John se pencha vers le clavier et se mit à écrire. Les mots venaient d'eux-mêmes et trop de fois, il se perdit dans des descriptions détaillées de son compagnon et préféra les supprimer. Mais le docteur était tout simplement inspiré. Inspiré comme il ne l'avait jamais été. Sa propre expérience ne lui insufflait pas d'aussi beau vers alors qu'Holmes ... Holmes était tout simplement fascinant sans même s'en rendre compte. Oh bien sûr, son arrogance reprenait parfois le dessus mais il ne s'exprimait uniquement sur des sujets qu'il maitrisait et considérait d'une importance vitale. C'était également un cerveau extraordinaire, un esprit absolument phénoménal. Watson se demandait vraiment jusqu'où sa culture s'étendait et quels trésors avait-il délibérément choisi de conserver. Ordinateur géant vivant, musicien amateur, Sherlock Holmes était un être unique et inédit, le premier et le seul détective consultant au monde mais, qui malgré tout manquait cruellement de contact humain.

Ses doigts pianotant toujours, le docteur repensa aux paroles de Sally. Il était vrai qu'Holmes n'avait pas beaucoup d'amis mais d'un autre côté, John l'imaginait mal dans une fête ou dans un quelque autre endroit de ce genre. Et puis il y avait Mycroft aussi, qui surveillait son frère à distance et qui, Watson en était certain, tenait à lui. Et enfin il y avait lui, John Watson. Le colocataire aimable et serviable. Celui qui se laissait volontairement taper sur le système pour pouvoir assister aux traits de génie du détective. Non, du plus grand des détectives.
Oui, il finirait sur cette note là.


Pseudo : Dizbil
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